Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - La presse périodique - Précis de l’histoire de la presse périodique en Norvége
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derniére génération et qui, en grande partie å I’aide de xylographies,
a obtenu de grandes sympatliies parmi le peuple. En proportion de
la population du pays, ces. jouruaux sont tirés åun grand nombre
d’exemplaires et out péuétré dans les classes du peuple qui autrefois
ne* ressentaient pas I’action de la presse et qui ne connaissaient
o-uére d’autre lecture que leurs livres de dévotion. Le plus ancien
de nos jouruaux populaires est le „Skilling-Magasin“, le premier
qui en Norvége se soit servi de la xylographie. Il s’est posé le
méme but que les Penny -Magasins anglais: la propagation de
toutes les connaissances limnaines. Le second journal populære
d’une certaine importance „For Arbeidsklassen“, rédigé H.
Wergeland, avait le méme but universel. C’est encore le méme
probléme que, parmi plusieurs autres, le journal „Ålmuevennen ,
créé en 1849, le moins cber et le plus répandu de toutes les pubh
cations de notre presse å bon marclié, s’était essentiellement propose
de résoudre. Toutefois, il étendit le terrain de son action en ouvrant
ses colonnes aux nouvelles du pays et de Pétranger amsi qu’a des
comptes-rendus succincts des questions politiques. Mais, dans cette
méme année de 1849, nous vimes cesser cet état dbnnoncence poli
tique de notre petite presse. „Arbeider-Foreningernes Blad (Le
journal des associations ouvriéres), fondé en 1849 par M. Thrane,
était I’organe de I’agitation sociale la plus avancée, qui avait pour
but principal Féinancipation de la classe nombreuse de nos petits
tenanciers (Huusmænd), si mal situés dans la société. La police
opposa bientot une barriere a cette agitation et par consequent a
I’action de ce journal. En mettant de coté un autre petit journal, qui
s’occupait essentiellement de la clironique scandaleuse et des affaires pn
vées les plus intimes, la petite presse, å compter de cette s est
restreinte å s’occuper de la politique ordinaire du jour, jusqida ce qu enhn
le paysan et representant du peuple S. Jaabæk commenga en 1866 la
publication de sa gazette du peuple (~Folketidende"), ou il se fait,
en faveur des paysans, le champion dhine politique aussi partiale et
aussi exclusive que celle défendue en 1849 par Thrane dans Tmteret
des petits tenanciers.
Bien que, depuis 1814, notre presse ait été complétement libre,
sans censure, affranchie du cautionnement et du timbre, elle est ce
pendant restée pendant longtemps dans une espece de dependance,
en ce qui concerne I’envoi des jouruaux par la poste. Or, le poit
ordinaire était relativement trés élevé, mais, dans certains cas, ce
port fut modéré par une résolution du gouveruement. Malgre la
libéralité et Timpartialité dont on a fait preuve a cet egard, cette
situation a toujours été considérée comme une restnction dans la
liberté de la presse. Åinsi, la diminuation ordinaire du port ne lut
accordée a „La Patrouille,“ journal de I’opposition, que deux annees
aprés sa création. Enfin la loi sur la poste du 19 Janvier 1837
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