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Armes.
C’est seulement dans qnelques sépultures qu’on a
trouvé des armes: épées, lances, ombons de bouclier, le
tout en fer. Les champs et tourbiéres en ont également
fourni, mais par piéces tout å fait isolées. Toutefois, on
connait les armes employées å cette époque, tant par
les nombreuses trouvailles faites å l’étranger que par
des trouvailles faites en Danemark et appartenant å
la periode suivante, durant laquelle quelques-unes des
anciennes formes furent conservées sans grandes modifi-
cations. — Épées. 1 . A deux tranchants, avec four-
reau fait de deux plaques minces. Le Jutland et l’ar-
cbipel danois ont fourni huit piéces, dont la plupart ne
sont qu’en partie conservées; cinq d’entre elles provien-
nent de sépultures. En allant au sud on retrouve des
types analogues jusqu’en Italie, ainsi qu’en France et
dans les iles Britanniques. — 2. A un tranchant, ressem-
blant essentiellement aux épées 72—73, fréquemment
rencontrées durant l’époque romaine. On en a de trois
cimetiéres préromains du Jutland, de la Fionie et de
Bornholm; voy. 72—73. — 3. Pointes de lance. On
en a de cinq trouvailles faites dans des sépultures de
l’époque préromaine; la plupart ne sont conservées qu’en
partie. La forme n’a pas assez de cachet pour qu’on les
distingue des pointes de lance de fabrication plus récente,
trouvées en Danemark, ou qu’on puisse les rapprocher
des types étrangers. — 4. Ombons de bouclier. Ne
se rencontrent que dans qnelques rares trouvailles de
l’époque préromaine, et ne peuvent pas étre discernes avec
certitude des ombons de bouclier plus récents 348 et suiv.
Ce type parait avoir fait son apparition chez les peuples
celtiques durant l’époque préromaine. Bientot adopte par
les peuples de la Germanie et ceux du Nord, il se conserva
sans altération essentielle jusqu’å l’invasion des Barbares.
Parures.
La plupart des parures qu’on trouve dans les sé-
pultures, ont servi a retenir les vétements du mort. durant
la cérémonie funébre, et c’est seulement comme restes
du buclier qu’on les a déposées å coté des os incineres.
Le fer y est plus fréquemment employé que le bronze.
Dans les sépultures de cette époque on n’a trouve, que
l’on sache, aucune parure d’argent, et seulement un tres
petit nombre en or. — 5. Collier d’or. Piece unique,
trouvé pendant les travaux des champs. — 6. Spiral es
de fil enroulé. Probablement destinées å étre por-
tées sur le collier. Plusieurs fragments provenant de
trouvailles dans des sépultures bornholmiennes et jutlan-
daises. Des spirales analogues, mais faites d’un fil plus
mince, ainsi que des spirales de fil tres fin enroule, les
unes en argent, d’autres en or et en bronze, proviennent
de trouvailles datant de l’époque de l’invasion des Bar-
bares. On croit pouvoir rattacher a ces spirales les perles
569 de l’époque postromaine, ainsi que d’autres leur
ressemblant mais datant de l’époque des vikings. Tout
en subissant quelques modifications, ce genre de parures
se serait done conservAdepuis l’époque préromaine jusqu’a
la fin de l’antiquité. Des spirales faites d’étroits fils de
bronze enroulé font déjå apparition durant l’åge du
bronze (voy. Age du bronze, 220), et on les a aussi ren-
contrées en beaueoup d’endroits å l’étranger dans les
plus auciennes trouvailles de l’åge du fer. — B agu es.
7. D’or; trois spécimens proviennent de Fionie: deux
viennent d’une sépulture préromaine, le troisiéme a été
trouve avec 5. — -8 *. D’or, fermées et rondes ou un
peu aplaties å l’intérieur" ou å l’extérieur; épaisseur de
0m
002—0m
003 et diametre intérieur de 0m
017—0m
02.
Un spécimen de ce genre a été recueilli dans une sépul-
ture préromaine, et l’on en a plusieurs de trouvailles
datant de l’époque romaine. Viennent s’y joindre divers
spécimens trouvés séparément. Il y a aussi de pareilles
bagues eu bronze. — Agrafes de ceinture. 9—10.
Ont été généralement portées å Bornholm par homilies
et femmes. On en a trouvé environ 400 spécimens.
Quant aux autres territoires danois, le Slesvig est le
seul oii jusqu’ici l’on ait vu l’agrafe de ceinture. C’est
sous des formes analtigues qu’elles paraissent dans le
Nord de l’Allemagne, et des agrafes moins apparentées
aux précédentes se rencontrent quand on va vers le sud,
jusqu’en Italie. Cependant les agrafes de ceinture de
Bornholm ont en général un cachet propre et ne sau-
raient étre supposées importées. Durant la période ro-
maine, ces agrafes furent remplacées par des boucles de
courroie. — 11. Spécimens isolés de Bornholm. La Nor-
vege en a fourni de pareilles. — Anne aux å bé liere.
12—15. Diametre intérieur, ordinairement de 0m
06—0m
08.
On en a environ 50 spécimens en bronze et quelques-
uns en fer. La plupart viennent de sépultures jutlan-
daises; quelques-uns provenant de trouvailles en tour-y
biéres, datent de la fin de l’åge du bronze. Ces anneaux
sont fréquents en Holstein et dans les régions atte-
nantes de l’Allemagne du Nord, et l’on a des spécimens
qui leur ressemblent, dans des trouvailles hongroises et
suisses datant de la fin de l’age du bronze. Ils ont du
s’employer å fermer la ceinture. — 15 a*. Anneaux de
bronze fermés, comme 12—15, mais sans la grande
béliére adaptée å l’anneau. Quelques spécimens seule-
ment, provenant de deux trouvailles de la fin de l’age
du bronze, et de deux trouvailles faites dans des sépul-
tures de l’époque préromaine. Ces anneaux semblent
avoir été aussi répandus que 12—15 et avoir vraisem-
blablement aussi eu un emploi analogue, l’addition d’un
ruban ayant pu simuler la béliére. — 16, En bronze,
larges de 0m
025—0m
035. On en a plusieurs, provenant
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