Full resolution (TIFF) - On this page / på denna sida - Ett poem från Fredrik den Store till Lovisa Ulrika, medd. af Th. K.
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Qu’il est beau de donér d’ausi grandes lecons?
Ah! pour vous admirér ma Soeur que de raisons
avéz vous vû nos coeurs volér sur le rivage.
Vous atandre a Stralsund a Votre heureux pasage.
Les peuples vous benir, nos voeux Vous devansér?
Sans doute en ce moment vous avéz du pensér
quelque odieu que soit l’eclat du Diademe.
Si le visse me craint tout coeur vertueux m’aime,
mes freres, mes parans, ma famille, mes fils
sont touts par sentiment mes fidelles amis.
Ah! puissiéz vous ma Soeur un tems imemorable
profitér et jouir d’un sort si favorable.
Le rang ni les grandeurs ne font pas les heureux
Il en est moins encor chéz ces ambitieux
qui de comandements, et de puissance avuides
par des tourments pareils a ceux des Danaides
sans remplir leur desirs se laisent consumér.
Ma Soeur on [n’]est heureux qu’autant qu’on sait aimér.
Federic.
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