Full resolution (TIFF) - On this page / på denna sida - Tessiniana i Kungl. Preussiska husarkivet, af Fritz Arnheim
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en ordre. À telle fin Nous n’épargnons ni dépenses ni fatigues, soit
à payer, soit à ouïr le rapport des gens à portée à s’informer des
moeurs et des coutumes des personnes le plus singulièrement
renommées.
Ce serait à Nous et à tout le régiment d’un grand secours, si
ceux qui aspirent à la gloire d’y être enrôlés, voulussent se mettre à
courir le monde. Leurs hauts faits et gestes en seraient plus
universellement connus, leur[s] mérite[s] plus généralement applaudi[s] et la
caisse mieux en état de fournir aux extraordinaires qui surviennent
journellement. Mais plus cette attention est rare parmi les aspirants,
plus la Nôtre doit-elle être grande à éterniser la mémoire de ceux et
de celles qui promènent leurs tics et leurs cervelles délicates par les
divers pays du monde de Notre dépendance.
Or, ayant appris que dame Charlotte, baronne de Sparre [1], a non
seulement cet esprit ambulant, mais aussi toutes les autres qualités
indispensablement requises pour orner Notre illustre corps –, en
établissant sa propre fortune, Nous n’avons pas balancé, de 1’avis de
Notre conseil, de récompenser et d’animer, en autant qu’il dépend de
Nous, des talents si peu connus.
À ces causes, ayant mûrement considéré son goût qui va jusqu’ à
un généreux mépris pour les dîners[2] (à moins que ce ne soit chez
quelques milords[3] de ses amis), et Nous ayant fait rapporter sa
profonde science dans l’art de cultiver une terre aussi difficile à
gouverner au gré du possesseur que c’est la tête d’une femme, Nous eussions
désiré, ainsi que Nous le désirerions encore, de l’élever au poste le
plus éminent.
Mais comme malheureusement l’esprit, par une prévention ridicule,
ne saurait ajouter à la taille et que d’ailleurs les usages militaires ne
permettent guère que les nains ou les naines soient admis ou admises
dans le régiment – ainsi Notre embarras a été grand sur les expédients
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