Full resolution (TIFF) - On this page / på denna sida - Tessiniana i Kungl. Preussiska husarkivet, af Fritz Arnheim
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les plus propres pour satisfaire à son ambition et à Nos désirs. Notre
propre gloire était sur le point d’en souffrir, ce qui arriverait
indubitablement si le mérite restait sans récompense et l’émulation serait
suffoquée [et] s’il n’y avait que des sujets d’une certaine taille qui puissent
aspirer aux emplois et aux émoluments qui y sont attachés.
Nous étions réduit à cette fâcheuse extrémité, lorsque par bonheur
Nous Nous sommes ressouvenu que, quand même la charge de
quartier-maître général ne vaquerait pas, elle ne saurait être trop multipliée
pour les aises et commodités d’un corps aussi considérable que le
Nôtre.
C’est donc, en vertu des présentes lettres, que Nous l’élevons à
cette dignité, laquelle – outre les devoirs de veiller en général sur
les pompons, le moutonnage, les mouches et autres atours qui rendent,
par leur juste emplacement, Notre régiment aussi agréable à la vue
qu’il Test à l’ouïe – l’oblige au soin particulier d’employer tous les
ans régulièrement le 17 de juillet à orner les environs de la cervelle
alambiquée de la demoiselle de Monbail[1], en mémoire des soins que
ladite demoiselle a prise, d’embellirses appas le jour du mariage d’une
princesse, qui doit une partie de ses perfections au ridicule que son
exemple lui a fait connaître.
Et afin que Notre preux et féal quartier-maître général, dame
Charlotte, baronne de Sparre, ait de quoi subvenir aux frais immenses,
auxquels l’achat de tant de milliers de pompons et sa prefpre parure
l’obligent, Nous lui assignons – soit bon ou mal an – trois mille phrases
galantes, glanées et recueillies sur les harangues faites à Greiffswalt[2],
six mille écus sur les serments des matelots[3] qui sont au port, et autant
sur les brouillards de la mer Baltique, vingt-cinq mille florins sur la
politesse et le savoir-vivre d’un amiral[4], cinq mille faux-pas des
gouverneurs des provinces[5], deux mille quatre cent succatoires (?) de
madame de Kameke [6], huit cent révérences de l’amant[7] de Mademoiselle
la très belle, cinquante mille écus sur les plaisirs de la ville de
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