- Project Runeberg -  Souvenirs d'un voyage en Sibérie /
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(1857) [MARC] Author: Christopher Hansteen Translator: Marie Colban - Tema: Exploration, Russia
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Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - VI. Séjour à Irkutsk. — Foire à Maimatschin. — Chamba-Lama. — Le gouverneur général Alexandre Stepanovitsch Lavinsky. — La famille Muravieff. — Sort des exilés. — Madame Börresen. — Pâques russes. — Voyage à Ieniseisk, par l’Angara et la Verchne-Tunguska

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VOYAGE EN SIBÉRIE 259
gile, qu’il pouvait, disait-il, en détacher aisément des
morceaux. Un banc de sable, sur lequel se trouvait le
village de Tschâdobetz, avec une belle église, tou
chait à cette roche. A onze heures, nous fûmes
poussés vers la rive droite, non loin de Tschâdobetz.
Le Cosaque Menin emprunta un fusil à deux coups, de
la fabrique de Tula, appartenant à Due, afin de tirer
sur une foule de canards sauvages, que nous aper
çûmes tout près de la terre. Il s’en approcha en
rampant au bord de l’eau; un des rameurs étran
gers que nous avions pris se glissa derrière lui et re
çut le fusil afin de tirer. J’entendis une détonation
et vis le paysan bondir et faire des gestes de douleur,
criant : Ei Brat! ci Bratl (ohé frère!) » Le canon
avait crevé, et la main gauche du pauvre chasseur
était fendue et mutilée. Je courus à ma pharmacie
portative, et j’eus, pour la première et dernière
fois, recours au fluide styptique qu’elle contenait. La
main fut pansée avec un linge trempé dedans, et le
sang fut bientôt arrêté. En exprimant ma satisfac
tion de l’effet prompt de ce fluide, Gustave me répon
dit que c’était plutôt le Kaldun qui avait comprimé
le sang en lisant sur la main du patient. Je ne sau
rais dire s’il parlait sérieusement ou s’il raillait;
mais, pour sûr, il avait la mine la plus froide du
monde. Le Cosaque qui avançait en rampant sur les
mains et les pieds, et qui tenait le fusil par le mi
lieu du canon, en traînant la crosse contre terre,
avait probablement dérangé quelque chose dans
la batterie et occasionné, par la pression, une cre

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