- Project Runeberg -  Souvenirs d'un voyage en Sibérie /
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(1857) [MARC] Author: Christopher Hansteen Translator: Marie Colban - Tema: Exploration, Russia
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Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - VII. Voyage sur le fleuve Ienisei jusqu’à Turuchansk, et retour à Ieniseisk

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VOYAGE EN SIBÉRIE. 281
rentes personnes ou bêtes de l’attelage (podvoda) ne
se gênent pas et puissent cheminer à quelque distance
l’une de l’autre quand le sentier est très-étroit. Au
nord de Dubtscheskoie, on peut prendre des hommes
ou des chiens; au sud, ainsi que nous l’avons dit, on
trouve des chevaux. On en met ordinairement cinq,
dont trois à côté l’un de l’autre, et les deux autres
devant ceux-ci; on attache le bout des cordes à leurs
harnois; un postillon mène les deux de devant. Quand
des hommes font partie de l’attelage, chacun d’eux
porte autour de son corps, un peu au-dessous des
épaules, une ceinture d’écorce de bouleau, roulée
plusieurs fois. On attache la corde à cette ceinture
sur le dos, et, s’il y a six hommes, ils trottent l’un
après l’autre et assez rapidement, en s’inclinant un
peu.
Les chiens sont attelés de la même façon, au moyen
de petites ceintures. Comme il n’existe pas de che
mins le long de la rive, toute espèce de transport s’o
père par eau; quand les paysans d’un derévna ou
d’une simôvie vont se voir, c’est toujours en bateau.
Mais chaque paysan possède une paire de chiens, et,
afin de n’avoir pas la peine de ramer, il les met au
betschevd. Lorsqu’il descend sur les rives du fleuve,
on voit toujours ces chiens gambader gaiement de
vant lui et sauter dans le bateau, comme s’il s’agis
sait pour eux d’une partie de plaisir. Le mot des
Kalmouks est vrai : le chien est l’ami de l’homme l.
1 Ce ne sont point seulement les Kalmouks qui parlent ainsi du chien.
D. L. R.

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