- Project Runeberg -  Souvenirs d'un voyage en Sibérie /
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(1857) [MARC] Author: Christopher Hansteen Translator: Marie Colban - Tema: Exploration, Russia
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Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - IX. Voyage d’Orenbourg à Astrakan. — Pêche de l’esturgeon dans le fleuve Oural par des Cosaques. — Voyage à travers le steppe sur des chameaux. — Séjour dans le palais du khan kirghise Dschanger, au milieu du steppe. — Visite chez la princesse kalmouke Tiumén. — Arrivée à Astrakan

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VOYAGE EN SIBÉRIE.
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est nécessaire. L’homme qui tient le poisson plonge
son bâton d’un côté du trou, tandis que son camarade
jette un second hameçon pour saisir l’animal plus
près de la tête ou de la queue; et, lorsqu’on a réussi,
on le hisse sur le bord. En moins de deux heures, on
avait, au dire de l’officier, fait une pêche valant bien
quatre cent mille roubles. Une foule de marchands
en gros et en détail se trouvent sur la glace avec
leurs traîneaux. Ils achètent, argent comptant, les
poissons les plus gros et les emportent immédiate
ment à Saint-Pétersbourg ou à Moscou. Les Russes
n’estiment le caviar (en russe ikra)’, c’est-à-dire les
œufs, que s’il n’a pas plus de huit jours. Chaque
œuf est de la grosseur d’un pois ordinaire, transpa
rent, avec une petite tache grisâtre sur le côté. Ils
sont jetés dans une auge et saupoudrés d’un peu de
sel fin ; puis on les retourne avec beaucoup de soin
afin de ne pas les briser, et on les mange quelque
temps après avec des oignons hachés. C’est un mets
plus exquis que le meilleur hareng de Norvège. On le
sert sur la table au déjeuner chez les Russes un peu ai
sés. Le caviar que l’on trouve chez nous provient d’un
poisson moins grand; les œufs ne sont pas plus gros
que de la cendrée; ils sont fortement salés et d’un
vert foncé, un peu rances, et n’ont pas la moindre
ressemblance avec le caviar frais dont nous venons
de parler.
L’officier commandant voulut persuader à quel
ques Cosaques de nous céder deux hameçons, afin de
tenter la fortune : nous refusâmes cette politesse.

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