- Project Runeberg -  Souvenirs d'un voyage en Sibérie /
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(1857) [MARC] Author: Christopher Hansteen Translator: Marie Colban - Tema: Exploration, Russia
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Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - IX. Voyage d’Orenbourg à Astrakan. — Pêche de l’esturgeon dans le fleuve Oural par des Cosaques. — Voyage à travers le steppe sur des chameaux. — Séjour dans le palais du khan kirghise Dschanger, au milieu du steppe. — Visite chez la princesse kalmouke Tiumén. — Arrivée à Astrakan

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VOYAGE EN SIBÉRIE. 369
de nous communiquer les résultats respectifs de nos
observations. Il y consentit, etj’eus lieu de m’en félici
ter, le knâs sachant aussi bien le russe que Parrot, de
sorte que j’avais là un excellent interprète. Le knâs
Tiumén était un homme grand et vigoureux, qui avait
servi comme colonel dans la guerre contre Napoléon;
il avait vu notre roi Charles-Jean à l’époque où ce
lui-ci, devenu prince royal de Norvège et de Suède,
avait dirigé les opérations de la guerre en Allema
gne. C’était l’hôte le plus hospitalier et le plus poli du
monde. Sa table était servie à l’européenne. Parmi
ses armes, qu’il nous montra, se trouvait un des célè
bres sabres damassés dont parle Walter Scott dans
son roman le Talisman. Il prétendit qu’on pouvait
fendre un clou du meilleur fer avec ce sabre sans l’en
dommager. J’avais sur moi un de ces bons couteaux
fabriqués à Kongsberg, avec lequel je lui montrai que
je pouvais enlever de jolies tranches sur une clef;
il en fut fort étonné. Je lui proposai d’en couper
une de son sabre, ce qu’il regarda comme chose
impossible. Je savais cependant qu’un sabre, pour
pouvoir supporter un coup terrible, et qu’un cou
teau, pour supporter un choc quelconque, ne doivent
pas être composés uniquement d’acier pur; mais que
deux plaques de fer mou sont soudées sur les côtés
de la plaque du milieu, qui forme le tranchant. Je
pris donc le sabre, et coupai avec mon couteau une
portion assez notable de son large dos. Le knâs resta
stupéfait. Ensuite j’appliquai à la dérobée mon cou
teau sur le tranchant du sabre, et il glissa comme
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