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(1878-1880) [MARC]
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Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - Nr. 5. A. E. Nordenskiölds Ishafsfärd 1878. (Forts. från Bd I. Nr 3)

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A. E. NORDENSKIÖLDS ISHAFSFARD 1878.

foule d îles qui forment un archipel le long de la côte. En attendant le
beau temps, l’expédition mouilla, du 14 au 18 août, entre 1 île de Taimyr
et le continent, dans un port qui fut nommé le Port aux Actinies, par
suite de la quantité do ces mollusques que la drague ramenait du fond de
la mer. La terre, dépouillée de neige, était couverte de graminées, de
mousses et de lichens.

Malgré le brouillard, on se remit en marche le 18; le 19, à 6 h.
du soir, les deux navires jetaient l’ancre dans une baie libre de glace du
cap Tscheljuskin. Cette pointe, la plus septentrionale de l’ancien monde,
fut saluée, en arborant le pavillon national et en tirant le canon, par
l’expédition suédoise, que reçut à terre un grand ours blanc. La vie animale
terrestre rivalisait du reste en pauvreté avec la vie végétale supérieure,
tandis que le fond de la mer fournit aux savants une quantité d’animaux
inférieurs et de grandes algues.

Le 20, on quitta le cap Tscheljuskin en se portant directement sur
l’Est quart Sud vers les îles de la Nouvelle-Sibérie. Bientôt, cependant,
le brouillard et les glaces flottantes rendirent impossible de pénétrer plus
à 1 Est. On se vit donc forcé de virer de bord le 22, et le 23 au soir,
on aperçut la pointe N.-E. de la presqu’île de Taimyr. La mer était
libre, mais d’une faible profondeur le long des côtes. Riche vie animale.
A terre, de belles montagnes de 700 à 800 mètres de hauteur.

La course, qui fut continuée vers le Sud, devrait, d’après la carte
nautique russe de 1876, avoir coupé la terre à 100 kilomètres au moins
de la côte (voir la carte ci-jointe). Le 24, l’expédition débarqua à l’île
Preobraschenski, où les savants firent de riches moissons d histoire naturelle,
et la nuit du 27 au 28 août, les navires se trouvaient devant l’embouchure
du fleuve de la Lena. Ce fut là qu’ils se séparèrent, — le vapeur la
Lena pour remonter le fleuve jusqu à Jakutsk, où elle aborda le 21
septembre, emportant des télégrammes et la poste du Véga, lequel avait mis
le cap sur le détroit de Bering.

L’un de ces télégrammes arriva, par Irkutsk, en Suède le 16 octobre
(cf. N° 5, p. 9), et la poste du Véga le 25 novembre, également par la
meme ville.

D après des nouvelles de San Francisco et de New-York, des indigènes
du Cap-Est auraient, vers le 20 octobre, aperçu, un peu au nord du détroit
de Bering, un navire que l’on suppose être le Yéga (cf. les télégrammes
page 20).

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