Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - Ryfors. Nykyrke socken, Vartofta härad, Skaraborgs län. Af Waldemar Swahn
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SVENSKA SLOTT OCH HERRESÄTEN
Lés 7—11.
naud couverts de leur pompeuse armure. A peine l’acier a-t-il frappé
ses regards, que sa molle langueur se dissipe; il sort de l’ivresse et
de l’assoupissement du plaisir, et l’ardeur des combats rentre dans
son åme. Il saisit ses armes et suit les deux chevaliers. Mais
bientôt Armide s’aperçoit de son départ; elle se précipite toute éplorée
sur les pas de son amant; elle le rejoint au moment ou il touche le
rivage. Eperdue, hors d’elle-même, elle cherche en vain à le retenir.
Renaud s’arrête, son coeur s’ouvre à la pitié, son åme est attendrie,
et sous des dehors tranduilles, il cache les sentimens qui l’agitent.
La sensibilité, la compassion, le retiennent; mais une dure nécessité
lui commande, et la voix de ses frères d’armes l’entraine. II part.
Une embarcation légère, dirigée par la Bienfaisance, attend les trois
guerriers et les transporte au camp des croisés, que l’on aperçoit dans
le lointain.
Lés 22, 23, 24, 25, 26.
de la forét.
Non loin du camp, une antique foreét qui fournit du bois pour
la construction des machines de guerre, indispensables aux croisés,
et qui est devenue, par la puissance magique d’Armide, le séjour
des enchantemens et un lieu de terreur et d’effroi, est, pour Renaud
loccasion d’un éclatant triomphe. II s’y rend, et, près d’un myrte
qu’elle protège, il retrouve Armide au milieu d’une cour brillante.
Cent nymphes, parées de guirlandes et de gazes, l’entourent et
semblent le caresser du geste et de la voix; elles dansent et forment un
cercle autour du myrte et du héros. Des amours et des zéphirs les
accompagnent en dansant et en jouant de divers instrumens. Armide
porte sur Renaud des regards ou la douleur, la joie et mille autres
sentimens encore sont melés et confondus. La douleur qu’elle fait
éclater pourrait, dans un coeur de diamant, exciter une imprudente
pitié; maiïis Renaud, toujours en garde contre sa sensibilité, tire son
Renaud triomphe des enchantemens
Lés 12—17.
épée et frappe le myrte qu’elle embrasse. Le héros redouble ses
outrages sur l’arbre, qui gémit en les recevant; le tronc est coupé;
et le charme jeté sur la forêt est ainsi détruit. Alors cet essaim de
beautés se transforme en une vapeur légère et s’évanouit comme un
songe. L’Amour, après avoir épuisé vainement ses traits sur Renaud,
s’éloigne en rompant son arc de dépit.
Les 27, 28, 29, 30, 31, 32. Combat de Tancrède et dArgant.
— Prise de Jerusalem.
Les chrétiens, forts de la présence de Renaud, et munis de
nombreuses et formidables machines de guerre, marchent sur Jérusalem,
qui renferme dans son sein le tombeau de J. C. L’ardeur de la gloire
échauffe leur courage; partout les infidèles sont repoussés et les
chrétiens couronnés par la victoire. Un combat singulier s’engage entre
lPintrépide Tancrède et Argant, le colosse circassien, en présence de
plusieurs groupes de croisés et de Turcs. Tancrède triomphe de son
redoutable adversaire. Un officier des infidèles ne peut contenir
Lés 18—21.
80
Lés 27—32.
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