- Project Runeberg -  Svensk botanisk tidskrift / Band 14. 1920 /
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PALMGREN, qui a fait une étude trés soignée sur la végétation des
»lóvüngar» d’Äland, a travaillé avec des iles entieres, mesurant des
kilometres carrés, tandis que l’on opere d’apres la méthode de
RAUNKLER avec de petits terrains échantillons de !/120 m? de gran-
deur. Néanmoins, PALMGREN a établi une regle de répartition ana-
logue. Ses courbes différent de celles de RAUNKLER par le trait
caractéristique que le second sommet est ici le plus élevé.

Les courbes résultant des recherches de JACCARD (1901, 1902 a, b)
sur les prairies alpines, ressemblent plus à celles de RAUNKLER,
bien que les terrains échantillons employés sont assez grands (leur
grandeur exacte ne ressort pas clairement des publications citées).
Cependant le second sommet fait défaut ici; la courbe descend
loujours des taux minimes jusqu’aux plus élevés, mais plus rapide-
ment au début qu’à la fin.

Pour expliquer les faits purement empiriques que je viens de
citer, RAUNKLER se figure qu’une formation végétale est composée
de deux sortes de commensales. L’une serait les espéces adaptées
spécialement aux facteurs du milieu et l’autre un nombre d’ espéces,
moins adaptées, venues par hasard, pour ainsi dire, occuper l’espace
laissé libre par les premieres.

PALMGREN a des idées semblables, mais il les pousse beaucoup
plus loin. Il se croit forcé d’attribuer au pur hasard le róle pré-
pondérant dans la distribution du gros de la végétation de ses iles.
Au premier abord, dit-il, il était incliné à expliquer la bigarrure du
lapis végétal par des différences minimes dans les facteurs édaphi-
ques; mais l’approfondissement de ses études l’a convaincu que ce
n’est pas le cas. Il croit plutót que par suite de la surface limitée
des iles et du grand nombre d’espéces adaptées, toutes ne peuvent
pas trouver place. ‚Ainsi la composition de la végétation d’une ile
serait déterminée non par les conditions écologiques qu’elle offre,
mais par l’ordre dans lequel les différentes espéces seraient venues
la coloniser. Je remarque que l’approfondissement dont PALMGREN
parle ne consiste point en mesurages ou analyses chimiques, mais
enlierement en analyses floristiques et considérations des faits numé-
riques qui s’expriment dans les courbes citées plus haut.

JACCARD a encore une autre explication. Il cherche la cause des
faits trouvés dans la différente plasticité des espéces, dont »les unes
sont exclusives, les autres tolérantes, tandis que d’autres paraissent
presqu’indifférentes et sont susceptibles de s’accomoder de con-
ditions fort variées.» (1902 a, p. 127). Dans la prédominance des

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Project Runeberg, Sat Jun 15 11:04:54 2024 (aronsson) (download) << Previous Next >>
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