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espéces rares, encore plus accentuée, il parait, dans les prairies
alpines que dans les »lövängar» de PALMGREN, JACCARD ne voit donc
aucune cause de douter de l’hypothése de travail de l’écologie dont
PALMGREN est si incliné 4 nier toute importance pour ses terrains
‚de recherche.
Aucune des explications citces n’est basée sur un raisonnement
‚cherchant à débrouiller de quelles prémisses on aurait à attendre
de pareilles courbes. Ce n’est méme pas le cas chez PALMGREN
oui les explications ont bien lair de conclusions.
Il me semble étre une nécessité logique, qu’une telle recherche
soit faite avant qu’on se mette à tirer des conclusions quelconques
des courbes empiriques. C’est donc ce but que je me suis posé dans
le présent mémoire.
1. Points de départ des calculs.
D’abord je pose que lhypothése fondamentale de l’écologie soit
strictement vraie. Je pose encore que les différents facteurs écolo-
giques se combinent à former des stations d’aprés les lois de la
probabilité. Ceci posé, je veux chercher le nombre relatif d’espéces
à attendre dans les différentes classes de fréquence.
Je regarde un territoire homogéne, mais non uniforme, c. à d.
un territoire ot les facteurs écologiques n’ont pas partout les mémes
valeurs, mais ott les écarts de la moyenne ne sont nulle-part systé-
maliques. Si l’on prend quantité de petits terrains-échantillons dans
un tel territoire et si l’on considere les valeurs qu’un seul facteur
quelconque a dans ces échantillons, les fréquences de ces diverses
valeurs regardées comme fonction des valeurs coordinées, doivent
former une courbe de fréquence. Supposons encore, pour simplifier,
que cette courbe de fréquence, pour chacun des facteurs, ait la forme
normale du type A (CHARLIER, p. 60). En effet, si la variation n’est
pas discontinuement limitée de l’un ou l’autre cólé et si les diverses
gradations des facteurs réalisées peuvent ¢tre regardées comme cau-
sées par des »erreurs élémentaires», p. ex. par de petites diversités
dans l’exposition vers le soleil, le vent etc. dues à des différences
lopographiques accidentelles, nous avons le droit de prétendre, qu’il
en est ainsi.
Je définie maintenant station comme une combinaison distincte
des divers facteurs, réalisée dans le territoire. Puis rangeons, pour
ne pas obtenir un nombre infini de stations, les gradations de chaque
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