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»évidemment le trait le plus spécifique» — pour un type de for-
mation. Cette conceplion est donc évidemment fausse, au moins
exprimée dans des termes aussi généraux, et est en opposition avec
les résultats de l’auteur lui-méme.
PALMGREN a tracé des courbes qu’il nomme des »lignes de con-
stitution» et qui représentent les pourcentages d’espéces qui se trou-
vent sur plus de 0 Z, plus de 1 % etc. de localités. Il trouve que
les lignes obtenues se rapprochent d’une droite. Cela va sans dire,
que les courbes empiriques et nos courbes calculées coincident, tra-
cées les deux de cette facon, dans tous les cas oü elles le font,
tracées comme d’ordinaire. Les différentes manieres diagrammaliques
expriment la méme chose. PALMGREN est trés satisfait de trouver une
ligne assez droite et croit que l’allure linéaire et l’angle que forme
cette ligne avec l’axe »refléte évidemment, la constitution caractéri-
stique, dans le rapport visé, de la végétation des ’lövängar’» (p. 553).
De nouveau, voilà ce qui est impossible. D’abord la hauteur du
point de départ le plus bas de la courbe variera, forcément, avec
la grandeur des terrains-échantillons, cela suit des résultats de
l’auteur lui-méme sur le rapport entre surface et nombre d’espéces,
que je viens de citer. Puis, l’autre extréme de la courbe restera
toujours sur la méme place, parceque toutes les espéces se trouvent
sur plus de 0 localités. Donc, ou la courbe n’est pas une ligne
droite, ou elle ne forme pas d’angle caractéristique avec l’axe.
Les »lignes de constitution» tracées d’apres nos tableaux III—V sont
des lignes assez droites et assez paralléles entre > 80 et > 20 % de
fréquence. A > 20 % il y aun point de flexion d’oü toutes les courbes
vont dans de différents angles se rencontrer à > 0 % de fréquence.
6. Variation des prémisses secondaires.
Nous avons travaillé jusqu’ici avec la supposition que précisé-
ment une espéce corresponde à chaque station différente. Nous
voulons maintenant considérer d’autres éventualités. "Trois cas se
présentent. La densité d’espéces pour ainsi dire peut étre plus grande
qu’une seule espéce par station, mais encore uniforme, c. à d. que
dans tout lespace de la variation n espéces au lieu d’une seule
correspondent à chaque station (cas 1) Ou la dite densité n’est
pas uniforme. Ce manque d’uniformité peut ¢tre la suite d’écarts
de la distribution uniforme, soit systématiques (cas 3), soit non sy-
stématiques (cas 2).
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