Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - Sidor ...
<< prev. page << föreg. sida << >> nästa sida >> next page >>
Below is the raw OCR text
from the above scanned image.
Do you see an error? Proofread the page now!
Här nedan syns maskintolkade texten från faksimilbilden ovan.
Ser du något fel? Korrekturläs sidan nu!
This page has never been proofread. / Denna sida har aldrig korrekturlästs.
-136
teknisk tidskrift
1 febr. 1930
Le plus prochain programme est indiqué par la
situation actuelle. La réclusion des pays voisins
contre l’importation des produits de la Hongrie
orientent cette dernière forcément vers le
développement industriel. Ses moyens naturels restreints
l’obligent à une production, transmission et
distribution aussi économique que possible de l’énergie
électrique, basées sur les mines de charbon.
Une loi sur la production, transmission et
distribution de l’énergie électrique est en préparation avec
le but d’assurer l’électrification systématique du
pays.
L’industrie électrique et mécanique du pays est très
avancée et permet l’aménagement de stations
centrales modernes des plus grandes unités d’alternateurs,
de turbines et de transformateurs. De l’autre côté,
les résultats des fabriques de lampes à incandescence
et de l’appareillage à courant faible sont également
reconnus.
L’allure des travaux ne dépend que des moyens
économiques et financiers qui seront à la disposition
du pays. Pour permettre à la Hongrie d’atteindre
le degré de développement auquel son état de
civilisation la prédestine, il est nécessaire que la justice
internationale lui rende les ressources naturelles dont
elle fut privée il y a 11 ans.
La compréhension réciproque des peuples de leurs
nécessités particulières est la condition préliminaire,
tandis que la collaboration technique internationale
constitue le moyen indispensable au progrès rapide.
La coopération intellectuelle, la communication
franche des résultats de recherches et des essais
faits ainsi que des expériences acquises dans la
fabrication et l’exploitation permettent de faire des
économies appréciables de dépenses et de temps. La
coopération permet aussi d’éviter toute multiplicité
des travaux et rend possible de pousser ces derniers
à une allure incomparablement plus rapide. Les
moyens de cette coopération sont: la littérature
technique et les organisations internationales.
La littérature technique a passé dans la dernière
dizaine d’années par une évolution surprenante. La
franchise toujours agrandissante avec laquelle les
techniciens publient leurs communications ainsi que
le rédaction très soignée des articles a permis à la
littérature technique de rendre des services
importants au progrès mondial.
En ce qui concerne les organisations
internationales, le résultat de leur travail dépend de la manière
dont elles procèdent. Le devoir de ces formations
est non seulement d’organiser leurs sessions de façon
que ces dernières fournissent des renseignements
clairs et complets sur les sujets traités, mais leurs
organisateurs doivent également assurer les rapports
personnels des membres de façon que les entretiens
hors séance servent à l’information réciproque des
membres et que la communication entre ces derniers
ne soit pas interrompue même dans les intervalles
des sessions.
Une des plus importantes organisations, la
Commission Electrotechnique Internationale, a rendu des
services inestimables aux électriciens du monde. En
jugeant les résultats de travail de cette Commission,
il faut considérer que de même que les différents
principes d’organisation ne sont pas applicables dans
tous les pays sans considérer leurs conditions
particulières, il est naturellement très difficile,
presqu’im-possible, d’arriver à des accords complets
internationaux au sujet des prescriptions normales.
Il est donc tout naturel qu’auprès des prescriptions
normales de la C. E. I. naissant d’un compromis et
montrant le chemin à poursuivre aux règles
nationales, ces dernières resteront probablement toujours
en vigueur pour répondre aux exigences spécifiques
des divers pays.
S’il ne reste que de légères différences entre les
spécifications nationales des différents pays,
différences justifiées par la divergence des conditions, alors
la C. E. I. qui, en rapprochant ses membres, initie
pour ainsi dire la collaboration internationale, a fait
son devoir et a atteint son but réel pour le bien
commun.
£ tVit«JL
DÉVELOPPEMENT DE L’INDUSTRIE ET DES SERVICES
ÉLECTRIQUES EN ITALIE.
Par Luigi LomBARDI, Professeur à l’École Royale des Ingénieurs à Rome, President du Comité
Électrotechnique Italien.
L’Italie, qui a le privilège d’un beau ciel et d’un
soi fertile, favorisant le charme du paysage et la
richesse de l’agriculture, est malheureusement très
pauvre de combustibles, et doit compter presque
exclusivement, pour le développement des industries,
sur les autres énergies naturelles. Les chûtes d’eau
forment sa plus grande richesse, comme en Suisse et
en Suède et Norvège, et les installations
hydroélectriques, déstinées à leur utilisation, ont acquéri pendant
ces dernières années un développement imposant.
Celui-ci a été remarquablement favorisé par notre
législation des eaux publiques, qui a accordé une
grande liberté aux initiatives privées, même en
établissant des règles de concession très précises, par
lesquelles la construction des grandes dérivations peut
être assez bien compensée par une période convénable
d’exploitation, mais l’État s’assure un domaine
desforces hydrauliques très favorable â l’économie
nationale.
Le grand mouvement entrepris par les industriels
<< prev. page << föreg. sida << >> nästa sida >> next page >>
