- Project Runeberg -  Tidskrift för antropologi och kulturhistoria utgifven av Antropologiska sällskapet i Stockholm /
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(1873-1877) [MARC]
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Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - N:r 6. Bulletin des Séances de la Société d'Anthropologie

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Bd. I. N:r 6.

Séanoe du 21 Février 1874.

M. ton Möller présente quelques antiquités en silex, trouvées, suivant
les données de personnes dignes de foi, à plusieurs pieds de profondeur
dans l’argile glaciaire de deux marnières situées sur des pointe différents
du Halland moyen, Ces antiquités, que MM. Hiloibband et Monteliüs
considèrent appartenir à la période néolothique; ont été données par M. v.
Möller au Musée des antiquités nationales.

M. S. Lovén dit, à l’égard de cette communication, que la
trouvaille est d’un intérêt considérable. Elle semblerait indiquer que notre pays
était déjà habité par un peuple de la période paléolithique, à l’époque où
il se trouvait, du moins en très-grande partie, couvert de glaciers assez
puissants pour que, dans les localités où ils descendaient jusqu’à la mer, la vase
de leur rivière donnât naissance aux couches puissantes de l’argile que nous
nommons avec raison argile glaciaire. En face, toutefois, d’une trouvaille
si importante, il est nécessaire de la soumettre à l’examen le plus
rigoureux. Or, l’on peut se demander si, à l’endroit où elles se
trouvaient, ces armes en silex pouvaient être considérées comme ayant leur
position primitive sur le fond solide même de l’argile; en d’autres
termes, si, perdues pendant la chasse ou restées dans un phoque tué et
ayant coulé à fond, elles sont tombées ensuite au niveau qui constituait
alors la surface du lit d’argile, et y ont été recouvertes par l’argile
sus-jacente, ou si peut-être il ne faut pas supposer qu’après être tombées au
fond de la mer, elles se sont enfoncées dans la suite des temps jusqu’au
point où on les a trouvées. On connaît des faits qui ne permettent pas
d’admettre un repos absolu dans l’intérieur des couches qui recouvrent
la surface terrestre, et des dépôts d’une consistance plus grande et d’un
âge plus reculé présentent des preuves évidentes d’un mouvement lent
dans leur intérieur, qui a provoqué des modifications très-considérables
dans la position respective des différentes parties. En présence de ces
faits, la trouvaille en question, qui a été, autant que les
circonstances l’ont permis, recueillie si soigneusement et avec tant de précautions
par M. von Möller, ne peut pas encore être considérée comme prouvant
définitivement la présence de l’homme dans notre pays pendant la période
glaciaire.

M. H. H ildebrand expose les données des auteurs classiques sur les
Cassitérides, afin de montrer que ces lies si importantes pour la question
du commerce de l’étain de l’ancien monde, ne peuvent être cherchées sur
les côtes de l’Angleterre, mais dans la province espagnole de Galice; en
outre, d’après les données des livres de la Genèse et des inscriptions
égyptiennes, l’étain était déjà connu avant l’établissement de colonies
phéniciennes en Espagne. Il faut donc admettre que ce métal est arrivé pour
la première fois dans le commerce depuis une autre contrée, probablement
la Drangiana sur le haut-plateau persan. (Voir le Compte-rendu du
Congrès de Stockholm, pp. 579—584).

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