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Bd. I. N:r 12.
sépulture à galerie (gånggrift; espèce d’allée couverte) à Fjelkinge en
Sca-nie, et rend compte des observations qu’il a eu l’occasion de faire pendant
son voyage d’office de l’année dernière dans la Suède méridionale.
M. MonteLius communique un aperçu général du développement
typologique des outils en bronze connus sous le nom de celts, ainsi que de
l’extension géographique de leurs principaux types.
M. Stolpe exhibe plusieurs des trouvailles funéraires faites par lui
l’année dernière à Björkö, de môme que des plans de quelques-unes des
principales sépultures avec corps non brûlés. Il résulte de ces plans, que
les corps non brûlés étaient le plus souvent déposés dans un cercueil en bois,
muni d’un couvercle, que l’on descendait ensuite dans une fosse
généralement peu profonde, sur laquelle on élevait un tumulus de petites
dimensions. L’orateur cite plusieurs preuves tendantes à démontrer que ce
mode de sépulture a alterné, vers la fin de la période payenne, avec la
coutume de la crémation, la plus commune au dernier âge du fer.
M. Lamm présente quelques instruments chirurgicaux bien conservés,
avec leur étui en bronze, et un tableau d’ardoise (pour les annotations),
tous objets découverts par M. Carlo Landberg dans une tombe de la
nécropole de Sidon, datant du dernier sièele avant Jésus-Christ, et ayant,
suivant toute probabilité, appartenu à un médecin. M. Lamm en prend
occasion de signaler la position relativement élevée que l’art médical
égyptien avait eue à une époque éloignée, et son influence prohable sur l’art
médical phénicien.
’ Séance dn 20 Mai 1876.
M. von Dübkn montre un crâne de Tungouse apporté en Suède par
le professeur Nordenskiöld, et dû à la bienveillance du docteur
Constantin Antonievicz, de Yenisejsk. Ce crâne est d’une forme décidément
brachycéphale, à pommettes et h mâchoire supérieure saillantes. M. von
Dü-ben fait observer à ce sujet qu’autant que les matériaux dont on dispose
sont à môme de le montrer, toutes les races appartenant aux tribus
ouralo-altaïques sont brachycéphales, depuis les Finnois et les Hongrois à l’ouest,
jusqu’aux Goldes et aux Kamtschatkales, etc., à l’est. Le Tungouse de la
collection de Blumenbach, dont l’orateur exhibe un gypse, est cependant
dolichocéphale, circonstance qui a amené A. Retzius à faire des Tungouses
une race dolichocéphale. Retzius a toutefois annoté lui-môme sur cette
tète qu’elle ressemble à celle d’un Esquimau; la ressemblance est aussi,
en réalité, d’une évidence telle, que l’on est forcé de supposer un
mélange de races. Pas n’est, au reste, besoin d’aller bien loin à la recherche
de ce mélange, car la pointe orientale de l’Asie, du côté du détroit de
Behring, contient des peuples accusant une proche parenté avec les
Esquimaux (Inuits) errant, de l’autre côté du détroit, sur la côte septentrionale
de l’Amérique du Nord.
M. S. Lovén présente et décrit un don précieux, qu’un membre de la
Société, M. J. Hjalraarson, de Porto-Rico, a fait au musée ethnographique
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