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10 Bd. I. N:r 12.
dont l’histoire si obscure à tous égards pourrait peut-être recevoir un certain
jour de cette trouvaille.
M. Odmamsson donne un court exposé des modifications que la maladie
k laquelle il est fait allusion ici produit dans le système osseux. H
montre, à titre d’illustration, quelques crânes des collections de l’Institut
Carolin, portant des traces de cette maladie. Une comparaison avec les os
reçus de Porto-Rico a permis de retrouver sur ceux-ci plusieurs des signes
caractéristiques de la maladie en question. Mais, se tondant sur la
circonstance que la formation nouvelle, ordinairement considérable, de la substance
osseuse n’est que faiblement accusée sur ces os, M. Ödhaksson hésite
quelque peu à se prononcer sur la nature de la maladie. Vu, toutefois, le
développement considérable du processus pathologique sur les squelettes, il
regarde comme probable à un haut degré que l’on est ici
effectivement en présence d’une destruction syphilitique étendue des os. M.
ôn-MANSSON mentionne une trouvaille semblable décrite par Virchow, et faite
dans les Philippines, où Virchow considère que la maladie a été introduite
par les Européens. Donnant ensuite un court exposé de ce que Ton sait
relativement k l’histoire de cette maladie, l’orateur signale que l’on n’en
possède, il est vrai, une description claire et reconnaissable que depuis la
découverte de l’Amérique, mais que des recherches soigneuses ont essayé
d’en tracer l’existence dans des temps plus anciens. Une partie des
descriptions de la lèpre antique sembleraient accuser l’existence de la
syphilis dans l’Ancien Monde à une époque bien antérieure à la découverte
du Nouveau, si même l’extension proprement dite n’en eut lieu que
vers cette époque. L’opinion de l’origine américaine de la maladie fut
formulée par l’espagnol d’Oviedo seulement 30 à 40 ans après la
découverte de ce continent et *de ses lies et l’observation de la syphilis
en Europe. Cette opinion, adoptée par quelques-uns, rejetée par la
plupart, est encore admise par certains auteurs modernes. M.
Ödmans-80N appuie toutefois sur l’intérêt que la trouvaille de Porto-Bico
présenterait pour l’histoire de la maladie, s’il pouvait être prouvé que les os en
question ont appartenu à des individus qui ont vécu et qui sont morts avant
l’arrivée des Européens dans cette lie. Cela prouverait l’existence
ancienne de la syphilis en Amérique, et fournirait un appui à l’opinion de
son transport en Europe, aussi longtemps que l’on n’aura pas, sur son
existence dans l’Ancien Monde, des preuves plus authentiques que celles
que nous possédons actuellement.
M. Axel Ext déclare qu’une exploration répétée, et une mûre
appréciation des faits, l’ont amené à la conviction positive, que, quoique
l’ossification nouvelle çoit insignifiante, on se trouve ici réellement en
présence d’un processus syphilitique. D’un côté, les modifications de la
plupart des os sont parfaitement caractéristiques, de l’autre, on ne connaît
aucune autre maladie qui soit à même de provoquer des destructions
inflammatoires pareilles, s’étendant pour ainsi dire sur le squelette entier,
circonstance à laquelle M. Key attache une importance toute spéciale. B
est impossible d’attribuer ces modifications à l’exposition, après la mort, des
os à l’action de l’air, de l’eau et autres agents. Elles ne sont donc pas
dues à »la dent du temps», mais résultent décidément d’un processus pa-
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