- Project Runeberg -  Upsala Universitets Årsskrift / 1864 /
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Sur les phrases conditionnelles de la Langue Frangaise. 7

et ceux de la seconde, V’imparfait, å l’exception toutefois du passé dé-
fini et du passé antérieur qui se trouvent å cöté de Fimparfait et du
plus-que-parfait. Mais les dénominations adoptées sont encore fondées
sur la signification ou la fonction de chaque temps. Car l’action ex-
primée par un temps de présent se rapporte généralement å la période
de la durée dans laquelle se trouve celui qui parle, Y’action exprimée
par un temps de prétérit, au contraire, å la période qui est déja pas-
sée relativement å celle ou se trouve celui qui parle. Nous disons pour-
tant généralement, vu qu’il arrive quelquefois qu’un temps sort, pour
ainsi dire, de sa sphére particuliere.

D’aprés ce que nous venons de montrer nous croyons donc pouvoir
poser en principe que le conditionnel remplit å l’égard des temps de
prétérit les mémes fonctions que le futur å l’égard des temps de présent.

$ 2.

Une phrase conditionnelle est celle qui se compose de deux pro-
positions, l’une exprimant une condition, l’autre le résultat provenant
de cette condition, et qui énonce un rapport si intime entre ces deux
propositions que si la condition existe, le résultat existe aussi, et, au
contraire, si la condition n’existe pas, le résultat n’existe pas non plus:
sublata conditione, tollitur eventus. De ces deux propositions qui sont
si étroitement unies l’une å lI’autre, on appelle la subordonnée, c’est-
a-dire celle qui énonce la condition, thåse ou proposition conditionnelle.
C’est celle-ci que nous avons choisie pour point de départ; et selon
qu’elle présente une condition soit réelle ou non-réelle ou possible, nous
aurons trvis sortes de phrases conditionnelles !).

!) Cest un devoir pour nous de dire que nous avons essayé de fonder
les lois des phrases conditionnelles du frangais sur les principes établis des
mémes phrases de la langue latine. Car d’abord celle-ci est, comme on sait,
la langue-meére de la langue frangaise; et si la fille n’a pas tous les traits
fins et délicats de sa mere, toujours est-il qu’elle lui ressemble sous plu-
sieurs rapports. De plus, tout ce qui est du domaine de la grammaire la-
tine a été depuis plusieurs siécles si profondément étudié, tout ce qui s’y rap-
Porte si clairement expliqué qu’il serait présomptueux de ne point en profiter.

Voici les ouvrages dont nous nous sommes servi en composant cet essai:
Kriger, Grammatik der Lateinischen Sprache, Hannover 1842. — Ellendt,
De formis enunciatorum conditionalium lingua latina Commentatio, Regimontii
Prussorum, 1827. — Kihner, Schulgrammatik der lateinischen Sprache,
Hannover 1850. — Schultz, Lateinisehe Sprachlehre, Paderborn 1857. —
Kriger, Griechische Sprachlehre fir Schulen, Berlin 1845.

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