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Le nombre des observateurs était donc de onze, ce qui
permit, à raison de 4 gardes par jour, un déplacement
convenable des quarts.
Les observations sont divisées en deux parties: I.
Observations à Pitlekaïe du 1er Octobre 1878 au 17 Juillet 1879 et II.
Observations pendant le voyage du port de Maasô près du
Cap Nord jusqu’à Pitlekaïe et de là à Yokohama. 1 Dans la
première partie, les observations et les moyennes calculées
sont publiées sous la même forme que les observations
publiées par l’Observatoire Météorologique d’Upsal dans son
Bulletin mensuel et par conséquent conformément à celles qu’a
publiées M. Wijkander pour Mosselbay au Spitzberg suivant
le même modèle.
Nous dirons quelques mots des différents instruments et
de leur position, ainsi que des principaux résultats qui
ressortent immédiatement des tableaux suivants.
1. Température de l’air.
La température a été lue à l’aide des thermomètres à
mercure admirablement construits par M. Aderman. Nulle
part sur l’échelle au-dessus de —30°, l’instrument n’accuse une
erreur équivalant à un dixième de degré. Il n’y avait donc
pour toute correction que celle pour le déplacement du zéro.
On craignit d’abord que, la température s’abaissant au-dessous
de — 40° et par conséquent au-dessous du point de congélation
du mercure, l’instrument ne pût plus servir. Mais ces
appréhensions se montrèrent peu fondées, lorsqu’on compara
directement avec des thermomètres conservés à bord à l’abri du
froid. Les thermomètres dont le mercure avait été gelé et
s’était toujours contracté alors dans le réservoir, s’accordèrent
parfaitement avec les autres, sans qu’il fût possible d’observer
la moindre différence.
Les thermomètres étaient enfermés dans une cage à
persiennes de Stevenson, placée pendant le voyage à l’arrière du
’ navire près de la barre. Du 27 Novembre 1878 au 1er Avril
1879, cette cage fut dressée sur le rivage près de l’observatoire
magnétique dont nous avons parlé plus haut, et à partir de
ce dernier jour jusqu’au départ de Pitlekaïe à 120 pieds
suédois (ou 36 mètres) du navire sur une grande glace échouée.
1 Les observations faites de Yokohama jusqu’en Suède ont été remises
au Bureau Boyal Nautique de Stockholm pour y être traitées avec les autres
journaux tenus à bord des navires qui ont navigué dans ces parages.
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