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M. Hovgaard en a décrit la construction dans la note
suivante :
»Ces instruments ressemblent en principe à ceux de
La-mont, employés aussi par l’auteur pendant l’hivernage au
Spitzberg, mais l’instrument destiné à l’intensité horizontale ne
possède qu’un aimant de déviation fixe, et celui de l’intensité
verticale n’était muni que d’une barre d’induction de fer. Il
n’a été fait d’observations de l’espèce qu’au quartier d’hiver
de Pitlekaj.»
Quant aux arrangements pris à Pitlekaj, M. Hovgaard
en a donné l’exposé suivant, qui, tout en ayant
principalement en vue de rendre compte des observations sur les
variations de la force magnétique, contient aussi des renseignements
sur toutes les autres espèces d’observations magnétiques. Voici
la note de M. Hovgaard en traduction française:
»Pendant le premier mois de notre séjour à Pitlekaj, nous
ne fîmes pas de préparatifs en vue d’observations de
variation. Ce n’est que le 24 octobre que, le froid rendant peu
probable que nous pussions éviter un hivernage, et la glace
ayant atteint une épaisseur suffisante pour nous fournir des
matériaux de construction, nous nous mîmes à élever un
observatoire sur le rivage, à 1,200 mètres à peu près de notre
navire. Nous sciâmes, tout près du rivage, des blocs de glace
d’un mètre de longueur sur un demi-mètre de largeur et 0,15
m. d’épaisseur. La largeur de ces blocs devint l’épaisseur des
murs, sauf pour le mur C (voir le tableau), que nous fîmes
deux fois plus épais que les autres. Le passage D, conduisant
à l’observatoire, avait 0,9 m. de largeur; l’observatoire même
tenait,- en dedans, dans la direction du mur A, 3,o m. et dans
celle du mur B, 3,75 m. La hauteur intérieure était d’environ
2 m. Le passage B pouvait être fermé par une couverture
de laine suspendue à la traverse a. Le toit consistait en
planches de bois, reposant sur les six traverses a, dont les
bouts étaient portés par les poutres b. Sur les planches
était tendue une toile à voiles goudronnée, et sur cette toile
venait une couche de glace de l’épaisseur indiquée. L’angle
nord de la maison, comme le montre la figure, était arrondi.
Il y avait dans ce mur, vers le N. vrai et le NE., deux
ouvertures c et cl, destinées à des observations d’analyse spectrale,
et que l’on pouvait fermer au moyen de sacs de foin. La
porte était une porte de cabine, dont nous avions enlevé avec
grand soin tout ce qu’il y avait de fer, comme à tous les
autres objets en dedans et autour de l’observatoire. Les murs
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