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2. Déterminations de déclinaison.
Ces observations ont été faites à l’aide des instruments
•employés pendant l’hivernage au Spitzberg, savoir en partie
avec le théodolite destiné à la détermination de l’intensité
horizontale, en partie avec l’appareil pour la détermination
absolue de la déclinaison, duquel se servait ordinairement M.
Lamont. Dans ce dernier cas, la torsion du fil a été écartée
au commencement de l’observation; dans le premier, elle a
été déduite des déviations.
La principale condition pour que le théodolite de voyage
ordinaire, qui ne permet pas de retourner l’aimant sur
lui-même, puisse être appliqué à la mesure de la déclinaison,
-c’est que l’erreur de collimation reste constante et soit connue.
Il résulte de la discussion suivante, que les observations ne
nous permettent pas de déterminer avec une forte somme de
précision la grandeur de l’erreur de collimation, mais que nous
pouvons l’estimer d’une manière approximative. Pour cette
raison, et encore plus par suite de la difficulté d’obtenir une
valeur précise de la torsion du fil de suspension, les
déterminations prises avec le théodolite de voyage sont beaucoup moins
exactes que celles faites à l’aide de l’autre appareil. Il est
surtout à déploïer que nous ayons de Pitlekaj si peu
d’observations d’hiver effectuées avec le dernier instrument, et
qui puissent servir à déterminer la variation annuelle. Dans
les autres lieux, le manque d’une grande précision importe
moins. Comme les déviations locales exercent une très grande
influence, et que les lieux d’observation, en général très
peu arrêtés, ne peuvent être retrouvés dans la suite qu’avec
peu de sûreté, une erreur d’un demi-degré tout au plus ne
saurait jouer un rôle important.
Pour trouver la direction du méridien géographique du
lieu, M. Hovgaard a observé d’ordinaire le soleil avec un
petit instrument de passage, appartenant au théodolite, muni
d’une lunette excentrique et manquant de cercle de hauteurs.
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