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A l’opposé de la partie orientale, plus sauvage, du pays, les régions
occidentales du Nicaragua se montrent à première vue susceptibles d’une
culture supérieure, grâce à leurs riantes vallées, à leurs hauts*plateaux
fertiles, à leurs forêts moins denses et moins élevées, à leurs lacs magnifiques
et à leurs montagnes verdoyantes. M. Bocallius y a visité la capitale
Managua, et Rivas où jadis régnait le roi Nicarao. Ce fut là que l’idée
lui vint de faire des collections archéologiques, après la rencontre d’indiens
qui avaient découvert un certain nombre d’antiquités. . On ne trouva
cependant que peu de choses à l’endroit des fouilles, mais les explorations
auxquelles le voyageur se livra, lui montrèrent que celles-ci étaient d’une
exécution relativement facile, et l’encouragèrent à en faire dans d’autres
localités.
M. Bocallius reprit ses recherches archéologiques sur l’île d’Ometepe,
située dans le lac Nicaragua. Le résultat en fut de même assez insignifiant,
l’île ayant été explorée auparavant par des voyageurs américains, et les
personnes qui auraient pu fournir des indications sur les points où se
trouvaient des antiquités, ayant formulé de prétentions pécunaires excessives.
Les plus grands monuments rencontrés dans l’île se réduisent à 8 statues, dont
deux existent encore près d’une petite église de campagne. Elles offrent
malheureusement une détérioration telle, qu’il est même impossible d’en
distinguer les contours originaux. M. Bocallius ne les a pas dessinées,
par la raison qu’elles sont déjà reproduites dans un ouvrage américain.
Parmi ce qu’il trouva de plus précieux dans l’île d’Ometepe, le
conférencier mentionne une petite coupe que les fouilles lui firent découvrir dans
le volcan même, à environ 300 mètres au-dessus de la surface du lac.
On recueillit en outre quelques pièces en argent et en laiton, de la
première période chrétienne du pays, représentant les apôtres et la Vierge.
Si, comme on vient de le voir, Ometepe ne donna pas de grandes
richesses archéologiques, la station suivante, l’île volcanique de Zapatera, en
offrit d’autant plus considérables. L’ouvrage de Squier fournit à M.
Bocallius de précieuses indications pour ses recherches. Cet auteur a décrit
et dessiné un certain nombre de statues élevées sur une pointe de terre
nommée par cette raison Punta de las figuras. Cependant, à un examen
plus rigoureux, les dessins de Squier furent reconnus si fautifs, que le
voyageur suédois jugea nécessaire de dessiner de nouveau les statues et d’en
prendre des mesures exactes. L’endroit où elles se trouvaient était un
petit haut-plateau s’élevant entre un lac de cratère, un cratère latéral du grand
cratère de Zapatera, formant le bassin du port, et le lac même de
Nicaragua. Cette plaine supérieure, située à environ 90 mètres au-dessus de la
mer, était couverte d’une épaisse forêt qu’il fut toutefois possible d’abattre
sans trop de difficultés. M. Bocallius y dessina et y mesura dix statues,
variant, le piédestal y compris, d’une longueur de 1,7S m.—2,os m. à
une longueur de Lis m.—4,io m. Quelques-unes d’entre elles avaient été
en ronde bossé; d’autres sont en haut-relief, et ont probablement été
employées comme parois de cellules ou peut-être comme couvercles de
sarcophages. Elles représentent des hommes et des animaux aux figures d’une
excellente exécution partielle, et font souvent preuve d’une technique poussée
très loin. L’une des statues, qui n’avait pas été dessinée jusqu’ici,
représente une figure assise, d’une grandeur légèrement au-dessus de la naturelle.
Elle est, avec le piédestal, taillée dans un seul bloc; la pierre consiste en
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