- Project Runeberg -  Ymer / Årgång 4 (1884) /
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(1882)
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un basalte noir, comme chez les autres statues. Elle est parfaitement
fonde, avec diverses sculptures sur le socle. Les bras et les jambes sont
en haut-relief; la poitrine est un peu plus saillante, la figure est
complètement dégagée, de même que le cou, et surmontée d’une autre tète humaine
à cou allongé. C’est une ^combinaison toute particulière de haut-relief et
de ronde bosse; cette statue est évidemment d’une autre époque que ses
camarades et probablement beaucoup plus ancienne. Le terrain qui
entourait les statues, offrait les traces évidentes d’avoir constitué
l’emplacement, sinon d’une ville, du moins d’un lieu saint. On y voyait neuf
tertres ovales ou circulaires, d’une hauteur de 6 à 9 mètres et de 12 à 18
mètres de diamètre. Ils se composaient d’amas de pierres, et avaient
l’apparence d’édifices éboulés. Les fouilles qui y furent opérées ne donnèrent
aucun résultat.

L’île de Ceiba fut l’objectif de la seconde excursion archéologique de
M. Borallius. On n’y découvrit pas de statues, mais l’on mit à nu, sur
la calotte chauve de l’île, une foule de sculptures glyphiques (sculptures de
Tochers) qui, du srt de l’explorateur, n’avaient pas été dessinées jusqu’alors.
La plus grande de ces figures était nommée par les Indiens /a rejjna,
la reine, par suite de sa coiffure, un diadème; elle offrait, à part cela, des
contours très rudes, et ses mains portaient huit doigts. Les autres figures
représentaient des hommes ou des animaux. La plus naturelle d’entre ces
dernières était celle d’un singe, avec la queue préhensile caractéristique
des singes américains. Au pied de la montagne, et sur des blocs épars
le long du rivage, on découvrit d’autres sculptures de rochers,*parmi
lesquelles une figure humaine, et une croix. Cette dernière n’indique toutefois
nullement une influence chrétienne, le symbole de la croix ayant été connu
des Indiens longtemps avant ,que le christianisme leur fut prêché. Un autre
ornement qui revenait sans cesse, était une spirale entourée d’une roue à
pointes en angle droit. M. Borallius découvrit des sculptures de rochers
sous l’eau, le long, du rivage, à une profondeur allant jusqu’à 2 mètres
environ aux plus basses eaux; cette circonstance prouve que l’île a été jadis
beaucoup plus élevée, et qu’elle s’est peut-être trouvée en communication
avec Zapatera. Il fut aussi fait à Ceiba des fouilles, qui ne donnèrent que
des têtes d’hommes et d’animaux en argile; ces têtes avaient servi de
poignées ou de pieds à des coupes. On découvrit en oiitre de petites idoles
de la même espèce de pierre que les grandes statues; elles représentaient
des têtes d’hommes et de diverses espèces d’animaux.

Au moment de quitter -Ceiba, M. Borallius apprit l’existence
d’antiquités sur une pointe de terre de l’ile de Zapatera, nommée Punta de
Sapote. La première qu’il y rencontra, fut un c-one mesurant plus de 36
-mètres de hauteur; il était impossible de voir quel en était le diamètre à
la base, par la raison que la forêt primitive se trouva • impénétrable. On
doit toutefois l’évaluer à 45 mètres environ. On pouvait inférer qu’il avait
été édifié par la main de l’homme, de la circonstance que les pierres, les
unes rondes, les autres anguleuses, étaient placées en assises égales. On
essaya d’entamer l’un des flancs du cône, mais la dureté de la pierre
y apporta des obstacles trop grands. On découvrit en peu de temps
non moins de 23 statues autour de cet édifice. Quelques-unes ne pointaient
que très faiblement au-dessus du sol, d’autres étaient totalement cachées
par les pierres et la terre, quelques-unes occupaient peut-être encore leur

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