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Laponie russe posséde les deux types de la kåta et du gamme,
aux-quels vient assez fréquemment s’ajouter le pörte finnois.
M. Svenonius signale ensuite les traits les plus saillants de la nature
de la Laponie, et décrit ses montagnes, ses glaeiers (jöklar), ses lacs, ses
eascades et ses rapides.
La premiére vue des Alpes laponnes produit, suivant M. Svenonius, une
impression plus harmonieuse et plus grandiose quand on les aborde depuis
la Suéde, que lorsque, du. cóté norvégien, on se trouve pour ainsi dire face
å face avec elles. 11 faut cependant pénétrer assez loin dans les Laponies
suédoises avant de parvenir å la vue méme des sommités supérieures.
Au point de vue de leur aspect général, on peut les diviser en
mon-tagnes alpines, et en montagnes herbeuses ou de påturages. Les contours
des premiéres sont brisés, découpés en pointes ou en aiguilles; les
der-niéres, qui constituent la régle, fort heureusement pour les Lapons, offrent des
lignes plus unies et moins interrompues. Cette différence de forme paralt
dé-pendre de causes géognostiques. Les schistes tendres et brillants, aux contours
moelleux et adoucis, souvent imprégnés de calcaire, ont donné naissance aux
montagnes ou sommités herbeuses å falte plat ou arrondi les plus typiques,
tandis que les schistes å hornblende et å gabbro, les eklogites, les schistes
micacés granatiféres, etc., se rencontrent principalement sur les sommités
alpestres. Les régions alpestres les plus accidentées des Laponies ou
dis-tricts lapons suédois, se présentent dans le massif montagneux, d’un accés
si difficile, entourant les sources du Rapaädno, entre la ferme de colon
d’Aktsik et le lac Vastinjaur (Laponie de Luleå). Lå s’élévent entre autres
les sauyages montagnes d’Ålkas, de Sarves et de Pårte, ainsi que le
Matu-tuoddar* dont le plus haut sommet, le Sarjektjåkko, a été considéré pendant
quelques années comme le point le plus élevé de la Suéde. Une autre
ré-gion alpine, située å l’ouest du lac Pajttasjärvi, la principale source lacustre
du Kalikself, comprend les sommités les plus élevées des Alpes suédoises, le
Kebnekaisse et le Kaskasatjåkko.
Les principales masses dé glaeiers de la Suéde se rencontrent dans
ces deux régions alpines, dont la premiére surtout est nommée avec raison
»la glaciére de la Laponie». On a calculé qu’environ 180 kilométres
ear-rés, ou V7 de la totalité de la région, sont couverts de glaces éternelles,
dont la puissance s’éléve par endroits å plusieurs centaines de pieds. Les
observations faites jusqu’ici n’ont pas permis de décider avec certitude si
les glaeiers de la Laponie sont en voie d’augmentation ou de décroissance.
C’est peut-étre ce dernier phénoméne qui constitue la régle, s’il est permis
d’en* juger par le retrait considérable des autres masses glaciaires de
l’Europe. La contradiction entre ce fait et le recul des limites de la
végé-tation, lequel semblerait indiquer une altération en pis du climat de la
Laponie, pourrait s’expliquer peut-étre par la supposition que nos régions de
glaeiers sont encore sous le coup d’un »héritage de la période glaciaire».
Les lacs occupent en Laponie une superficie immense. C’est
principalement une large zone entre la région alpine proprement dite et la
région forestiére, qui est caractérisée par sa richesse en nappes d’eau douce
grandes et petites. Cette région des lacs occupe prés du tiers de la
Laponie. Il existe cependant aussi une quantité de trés grands lacs dans la
région alpine.
Parmi les cascades de la Laponie, il y a lien de signaler: la Grande
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