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trouve tout confus, voyant qu’elle doit
con-tenir, ce queva au delade mes b or nes, etmesme
du respect, gin esf d# £ Vostr’ Excell: ce.
néantmoins, comme je scays qu’il n’ya personne
au monde, gui je me puisse addresser avec
plus d*assurence dans une affaire, dont
as-seurement toutte ma félicité depend, ainsy je
nyignore point, jusques ou s’éstend aussy le
puuvoir de Vostr* Excell:ce auprez de Sa
Ma-j:té la Reyne, quand elle aggrée de s*y
interesser. II y a, Monseig:r! desja bien des
années, que Vostr’ Exellence aur a comprise, c e
quela médisance et le caprice de Venvie ont
in-ventés contre Made: e lie la Comtesse
Hedvig et moy, dont nous avons patys l*un et
Vautre innocement bien des rémords. Mais
comme il semble, que le trop grand respect
et soumission, dont je Vay toujours
fréquen-téj a uniquement fourny suject a mes envieux
de leur souppon, et particuliérement å ceux,
qui par leur propre conduite
interpre-tent bien souvent le vray respect en
fami-liarité deguisée; ainsy je ne scaurois aussy
maintenant attribuer tout ce qu*elle fait
pour moy, qu* d sa pure Générosité å Vegard
de mon inno cence^ et å V impostur e d* un
in-satiabV envie, qui se v oi t ä la veille de
pé-rir dans ses propres erreurs. La divine
pro-vidence agist la plus part par des voyes
in-conc evables, dont je suis maintenant
per-suadé, peut estre, plus que tout autre. J* ay
assez connti ma distance7 pour supprim er la
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