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Gifve Gud ( att mensklighetens enkla röst, Tid första instance hade
ntöfrat sina rättigheter — enlige med rättvisans ofelbara kraftU Då
hade jag varit bekjmmerslös — 1000 tals menniskor hade Tarit
fräl-sade från olyckan dem drabbat — också från den säkra undergång,
dem nu oundTikligen förestår. —
Måtte min Tahnskapade célébrité, härledd af anfordrade
omständigheter» händelser och tider, af dem också hotad, Tarda den sidsta
för mig — den sidsta för alla — och hvarje nitisk trogen embetsmanns
eftersträfvade namnkunnoghet åtföljas af lyckan — och dennas
smickrande loford! i ett ThidehTarf som ymnogt tilldelar på jordens
Tid-sträckta yta uphögd välgång och mångfalds beröm åt förgätenhet af
heliga pligter!
Mina blessurer och hälsa har otroligt lidit på denna våtkalla
sten-pråm; när den tillåter skall jag personligen hafva nåden inställa mig
att underdånigst tacka B. M. för ärhållna befrielsen. Med djupaste
undersåtliga vördnad etc.
[Efter afskrift i A. Se Företalet.] <?. C. v. Döbeln.
Tacksägelsebref från v. Döbeln till Kronprinsen. Den 22 December 1813.
A Son Altesse Royale,
très humblement.
Le Roi vient de m’accorder, sur la demande de ▼. A. R., une dé*
livrance entière de ma prison d’état; ainsi je m’empresse d’avoir
l’honneur de remercier très humblement Y- A. R. de cette grâce a.ec uh
coeur attendri et reconnaissant.
La gloire de V. A. R. appartient à l’état — à l’humanité — à la
justice — autant qu’à Lui-même; chaque individu en partage la
satisfaction, et moi particulièrement, vu que je reçois de cette humanité
en ce moment-ci un grand témoignage de bienveillance. — Veuille le
ciel qu’elle eût dès le commencement fait émaner ses douces
prérogatives, conformes à la justice, laquelle, dans son rigoureux ministère,
aime et préfère le pardon de 10 coupables à la punition d’un seul
innocent!!! 11 y aurait eu alors pour moi un événement fâcheux de moins,
surtout la cruelle mortification d’être séparé de l’armée toute une
campagne; — il m’est cependant bien agréable d’avoir l’occasion
présentement de remercier très humblement V. A. R. de ce, qu’étant obligé
d’ordonner envers moi un acte de rigueur, si contraire aux sentimens
d’un bon Prince, d’avoir gracieusement ménagé l’honneur — la
délicatesse — et ma personne malheureuse; dans l’exposé de Son jugement
définitif de 9 Juin; cela sera toujours un titre précieux à la gloire
satisfaisante de V. A. R. de réunir la clémence — à la fermeté
nécessaire, et respecter en toute circonstance les préjugés individuels et de la
nation extrêmement délicats; quant à moi, j’en conserverai le souvenir
avec la plus vive et la plus sincère reconnaissance.
Ma santé et mes blessures ont beaucoup souffert sur ce détestable
radeau de pierre, entouré de mers et de rochers froids; nonobstant de
cela j’irai quand et où il plaira à S. M. et à V. A. R. de l’ordonner;
partout il y a des ennemis, et d’autres les succéderont. Tout sacrifice
personnel n’est rien pour moi, pourvu qu’une bonne réputation
d’honnête homme ne reçoit point d’atteinte, car elle est l’unique bien qui
me reste — fortement consacré dans l’opinion publique — elle me tient
à coeur — étant gagné par une probité à toute épreuve — sans
protection — et sans forfaitures, grâce à Dieu! dans un siècle qui en
produit de toutes espèces.
La mort glorieuse de mon cher et brave neveu, le Major Döbeln.
m’a coûté des larmes de douleur et d’envie; j’en ai encore un dans
l’armée en Allemagne à sacrifier; que la prospérité de la patrie en soit
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