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307

(1875-1880) With: Carl Silfverstolpe
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181 gustaf ii] :s och sofia magdalenas giftermålshistoria, 305

Lovisa Ulrika till viljes, utan endast af undergifvenhet för
kejsarinnan 1).

Den dansk-ryska alliansen hade emellertid blifvit i April
månad vederbörligen ratificerad. Bernstorff anbefalde derföre
Schack att för Scheffer och Breteuil tillkännagifva detta faktum,
samt att ånyo med skenbar öppenhet lemna dem en försigtig
förklaring öfver arten af de förbindelser denna traktat innehöll
med afseende på Sverige. Denna förklaring framkallade från
ambassadörens sida en ganska häftig explikation, uppfyld af
lifliga förebråelser mot Danmark. Äfven Scheffer, uppskrämd
af Breteuil, blef illa till mods 2). Men icke nog härmed. Sven-

*) Schack till Bernstorff, d. 30 April. — Schack hade blifvit beordrad
att för Scheffer tillkännagifva, det danska konungen ämnade följa dennes råd
att rörande giftermålssaken intaga en afvaktande hållning, till dess ärendet
blefve förebragt i sekr. utskottet. Gesandten lofvar framföra detta besked
och tillägger: »Je lui (Scheffer) rappellerai ses promesses si souvent réiterées
de m’avertir de bonne heure de tout ce que le committé secret entreprendra à
cet égard, ce qui sera d’autant plus nécessaire, que comme il m’a été
impossible de gagner un homme affidé parmi les membres et que toutes les affaires
s’y traitent avec beaucoup plus de secret qu’aux diètes précédentes, je pourrais
courir risque, malgré tous mes soins, d’être averti trop tard, si Mr le Sénateur
de Scheffer ne venait à mon secours.»

2) Schack till Bernstorff, d. 7 Maj. — Angående nämnde samtal med Breteuil
skrifver Schack bland annat: »Je trouvai cet ambassadeur prévenu par les lettres
de Mr de Béranger*) du fait dont j’avais l’entretenir et en même temps dans une
agitation qui ne lui permit qu’à peine d’attendre la fin de l’ouverture que je lui
faisais. Aussi me répondit-il avec beaucoup d’émotion: qu’il ne pouvait qu’être
très-reconnaissant de la confidence que j’avais reçu ordre de lui faire, mais qu’il
devait m’avouer qu’il regardait le concert à prendre entre notre Cour et la
Russie relativement à la conservation de la liberté de la Suède comme un
très-grand mal à tous égards: que la Russie avait gagné un avantage
très-considerable en ôtant au moyen du traité qui venait d’être signé et ratifié,
l’appui et l’assistance du Roi aux Suédois bien intentionnés qu’elle se
proposait d’écraser, parcequ’il croyait savoir positivement que nous nous étions
engagés vis à vis d’elle à ne pas nous opposer à aucun des projets dont elle
méditait l’exécution à cette diète, et parcequ’il résulterait naturellement de là
que le Roi, quelque chose qui arrivât, n’entreprendrait aucune opération en
faveur du bon parti, pourvu que la liberté de la Suède ne fût pas menacée;
qu’il prévoyait ... la réponse que la Cour ferait à ses dernières propositions
dont il nous avait chargés, Mr Ogier et moi, comme s’il l’avait déjà reçue et
que le Roi avait jeté, en nous liant les mains d’agir de concert avec lui, le
fondement d’un pouvoir sans bornes que dorénavant elle exercerait en Suède,
sans parler de l’usage avantageux qu’elle pouvait faire de l’article en question
vis à vis de la Porte Ottomane, qui avait été très-attentive jusqu’ici aux affaires
de la Suède, mais qui se tranquiliserait beaucoup dès qu’on pourrait lui faire
accroire qu’une puissance aussi respectable en Europe et voisine de la Suède,
que le Danemarc, n’était pas allarmée des entreprises de la Russie; qu’en
outre il ne résulterait à notre Cour aucun bien de sa complaisance . . . pour la
Czarine, parceque cette souveraine ne ferait certainement jamais rien en notre
faveur dans l’affaire essentielle qui nous intéressait et relativement à laquelle

*) Fransk chargé d’affaires i Petersburg.

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