Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - Häfte 7-8 - Resumé des séances (Octobre-Décembre 1882)
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TMEB 1882.
Resumé des séances.
(Octobre — Décembre 1882.)
Séance du 20 octobre 1882.
President: M. Aiig, Fries, capitaine de frégate.
Le president annonce que, par suite du départ de M. le Dr. Stuœberg
pour Gothembourg, le Bureau a fait choix pour secrétaire, jusqu’à la fin de
l’année, de M. E.-W. Dahlgren, aide bibliothécaire à la Bibliothèque royale
(Bibliothèque de 1’État).
M. Fries communique ensuite que l’un des membres correspondants
de la Société, M. W. Kopsen, consul aux iles Fidji, a envoyé en don à
cette dernière divers objets d’ethnographie et d’histoire naturelie, ramenés
en Europé, sans frais pour la Société, par M. le’ capitaine au long cours
A.-N. BulL
Enfin, t M. Fries adresse quelques paroles de bienvenue à l’un des
membres étrangers de la Société, present a la séance, le savant archéologue
anglais John Evans.
M. O. Montelius donne la relation détaillée d’un voyage archéologique
fait par lui en Grande-Bretagne et en Irlande.
M. Montelius avait été chargé par TAcadémie royale d’archéologie de
la mission d’étudier pendant 1’été dernier les collections archéologiques des
iles précitées. 11 a visité le British Museum et le musée de South
Ken-sington, à Londres, la collection privée de M. J. Evans à Nash Mills, 1’une
des plus belles de TEurope au point de vue du nombre comme à celui de
1’exquise condition des objets, la collection Greenvell à Durham, les musées
de York, Salisbury, Oxford et Edimbourg, et enfin le musée de 1’Académie
royale irlandaise, à Dublin. M. Montelius montre des reproductions
photo-graphiques d’une foule d’objets de ce dernier musée, ainsi que du British
Museum. Quoique les grandioses collections que possède le British Museum
en fait d’antiquités provenant de 1’Egypte, de 1’Assyrie, de la Babylonie,
comme aussi des temps préhistoriques des terres classiques de 1’Ancien
Monde, soient nécessairement de nature à intéresser vivement 1’archéologue,
les antiquités nationales des Iles britanniques offrent néanmoins une
impor-tance plus grande encore pour T archéologie seandinave. L’áge du bronze
des Iles britanniques est remarquable par sa richesse, et quoique Ton en doive
placer le commencement à 1’époque lointaine de plus d’un millier d’années
avant J.-C, il n’en porte pas moins le témoignage d’une haute civilisation.
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