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chaque membre prof essera dans le cours de 1’année, sur quoi un catalogue est
promulgué pour la eonnoissanee de la jeunesse, et il leur est enjoint à ehaeun
d’achever, s’il se peut, son eours de préleetion ou de science dans l’année. Si
une place vient à vaquer, tout le corps des professeurs, ou le Consistoire,
en-voyt à 1’examen du chancelier de 1’académie une présentation de trois sujets,
que celui ci présente ensuite au choix du roi. Pour ëtre présentable chaque
candidat doit avoir préalablement, par un acte de Disputation public, prouvé
son habilité dans la science en question. Le sujet ainsi nommé par le roi et
niuni de son brevet ne peut entrer en charge, à moins d’avoir prété le serment
accoutumé, et à son installation publique tenu un discours en latin sur un
point. de littérature, relatif à la profession qui lui est conférée. Au reste toutes
les prélections doivent se faire en latin, dont sont seulement exceptées
cer-taines professions moins compatibles avec cette ordonnance.
Outre ces informateurs publiques, constitués du roi, il y a pour chacune
des 4 facultés cl’autres sous le nom d’Adjoints, Adjuncti Facvltatum,
actuelle-ment au nombre de 16, que le Chancellier a le droit de constituer après une
présentation préalable du consistoire, qu’il n’est cependant pas rigouresement
obligé do suivre. Ces adjoints ont les privilèges de tenir des Collèges, chacun
dans sa science, et remplir en chaire la place du professeur en cas de maladie
ou d’absence. Leur devoir est au reste d’adopter ceux des nouveaux venus,
qui ne sont pas encore assez avancés pour profiter des lejons publiques. Les
deux adjoints de théologie sont de l’ordre sacré.
Une troisième sorte d’informateurs sont ceux, qu’on appelle Docent.es,
pour différentes branches de science, lesquels n’ont que la permission
d’enseig-ner pour mériter ainsi de pervenir à des degrés supérieure. Au reste ces
der-niers, aussi bien que les précédants, sont, avant de se présenter en qualité de
candidat, sujets à 1’obligation le mème que les professeurs, de défendre en
chaire une dissertation, dont ils sont auteurs.
Outre ces informations en fait de littérature, il y a pour Pinstruction de
la jeunesse un Manège, une Salle d’armes, une de Danse, deux Maltres de
lan-gue, l’un pour le Francois, Fautre pour 1’Allemand, un Dessinateur et un
maitre de Musique. En outre 1’académie a son Inprimerie particulière, un
Li-braire et un Encan sous ses ordres.
La jeunesse académique est com2>osé de nobles et d’issus des trois autres
ordres du royaume. Les uns et les autres sont tenus en arrivant à se
presenter au Recteur de 1’académie pour ètre inserits dans le catalogue, afin d’ëtre
citoyens académiques et en jouir des immunités. Ceux des derniers, qui
d’or-dinaire viennent d’écoles supérieiu’es provinciales, ne sont regus à moins d’6tre
munis de témoignage favorables de moralité et de progrès. Ensuite de quoi
ils sont adressés au doyen ou Decanus de la faculté de Philosophie, qui
exa-mine les dits témoignages et leurs degrès de savoir, et s’ils sont admissibles,
leur fait préter le serment. S’il ne les trouve point en état d’entendre les le-
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