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eventual Admission into the Union of of
ANNO TRICESIMG
VICTORLE REGINA.
MR ARRET PS SR EDR REYES
CAP I
An Act for the Union of Can
New Brunswick, and the
and for Purposes connectec
Ni the Provinces of
V New Brunswick have exp
foderally united into One Don
the United Kingdom of Great Brilaia 4
tution similar in Principle to that of the
And whereas such a Union would cong
Provinees and promote the Interests of t
And whereas on the Establishment of
Parliament it is expedient, not only 15
Legislative Authority in the Dominion by
the Nature of the Executive Government
‘And wherens it is expedient that Pi
Héritage constitutionnel
L’Acte de l’Amérique Britannique du
Nord de 1867 qui annexait les provinces
du Haut et du Bas Canada avec la
Nouvelle-Ecosse et le Nouveau-Bruns-
wick, est la base de la constitution fédé-
rative du Canada. Sir John A. Mac-
Donald l’un des Pères de la Confédéra-
tion devint, en 1867, le premier Ministre
du Dominion.
The British North America Act—passed
in 1867—was the basis of the Canadian
constitution, and united the provinces
of Upper and Lower Canada with Nova
Scotia and New Brunswick. Sir John
A. MacDonald became the first Prime
Minister of the Dominion of Canada.
(overleaf) The Statute of Westminster,
(1931), enabled Canada to pass her own
laws without reference to the Courts of
Britain. William Lyon MacKenzie King
(left) and R. B. Bennett (right) were
Prime Ministers instrumental in devel-
oping and passing the Statute.
Le 1°" juillet commémore le premier jour du septième mois de l’année 1867,
alors que les possessions britanniques de l’Amérique du Nord décidèrent de
s’unir et de créer une nation. Les Canadiens d’expression anglaise et les
Canadiens d’expression française qui avaient conçu ce grand et noble projet
portent dans notre histoire le nom de ‘Pères de la Confédération”.
Au début, seules quatre colonies signèrent le pacte fédéral; puis trois autres
colonies les imitèrent. Aujourd’hui, le Canada se compose de dix provinces
qui s’étendent ‘“‘A mari usque ad mare” comme le dit notre devise; chacune
exerce sa propre juridiction dans les domaines déterminés par l’acte de la
Confédération. Il y a de cela 84 ans. Depuis, le Canada a progressé, et nous
voici en 1951 une nation souveraine, fière de sa libre association avec les pays
du Commonwealth Britannique.
Le Canada n’a pas obtenu son indépendance du jour au lendemain. Celle-ci
a été le résultat d’une longue et naturelle évolution. L’héritage constitutionnel
des Canadiens n’est qu’en partie consacré par des documents officiels; mais
les traditions de liberté que le peuple canadien tient des réformes démocra-
tiques en Grande-Bretagne et en Europe Occidentale sont solidement ancrées
dans le cœur des Canadiens et ont force de loi au même titre que la législation
existante touchant ces libertés.
Liberté de parole, de religion, de mouvement, d’entreprise et de propriété
| privée, de presse, auxquelles s’ajoutent les libertés civiles et politiques. Les
Canadiens, en ce jour anniversaire, sont plus que jamais déterminés à défendre
leurs libertés qui sont à la base de notre mode de vie et que les Pères de la
Confédération ont voulues. Ce sont celles que nous partageons avec ce monde
libre auquel nous appartenons, ce monde menacé par le totalitarisme impé-
rialiste.
Le peuple canadien tient à réaffirmer sa foi dans un monde démocra-
tique, et par la radiodiffusion internationale, travailler à la cause de la paix
et de la prospérité dans le monde.
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