Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - Bilagor - IV. Depesch från General-Majoren v. Steding till Konungen, dat. Petersburg d. 1791 - V. Depesch från Konung Gustaf III till Svenske Envoyén i Berlin, Carisien, dat. den 15 Mars 1791
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toire, et qui dans le fait ne décident rien. Ce Mr
d’Igel-strôm est entêté comme un Finnois, et je désire de tout
mon coeur que Votre Majesté n’ait pas à se repentir du choix
qu’Elle en a fait. Mais une fois rendu à Stockholm, j’espère
que Votre Majesté saura le maîtriser, et que les ordres qu’il
recevra d’ici le contiendront. Le difficile est de le faire partir.
V.
Depesch från Konung Gustaf III till Svenske
Envoyén i Berlin, Carisien, dat. den 15
Mars 1791.
Je Vous envoyé la copie de la lettre du Roi de Prusse,
écrite toute de sa main. Vous verrez par elle que ce Prince
avoue assez clairement la faute qu’il commit de ne pas me
seconder, comme son véritable intérêt l’exigeait, mais j’ai
cru remarquer qu’il ne s’agit encore, malgré tout ce qu’on
§eut dire, uniquement que de démonstrations, et qu’imbu
e l’opinion de la crainte que doit inspirer la puissance
Prussienne, on croit à Berlin que la seule appréhension
d’une ligue forcera l’Impératrice à céder et à consentir à
faire la paix avec les Turcs. C’est bien mal connaître cette
Princesse, et bien mal connaître l’opinion qu’on a de la
politique du Roi de Prusse. L’Impératrice est persuadée que
tout se borner^ à des démonstrations. — — — — —
et quelque embarrassée que soit la Russie dans ce moment,
jamais aucun des ministres de l’Impératrice n’osera Lui
proposer de céder à de simples démonstrations, fût-ce pour les
trois Puissances Alliées au Nord. — — — — — —
Gustaf redogör sedan för ett samtal, som han rörande den
föreslagna alliansen med Preussen haft med den nyutnämnde
Preussiske ministern i Stockholm, hvarunder Gustaf yttrat:
que mon caractère et mes principes me portaient à ne
regarder aucune affaire bonne que celles qui fussent bien
Frononcées, et que j’avais toujours eu pour maxime d’être
ennemi déclaré de la Russie, ou son ami: que je n’avais
aucune raison de me plaindre de l’Impératrice depuis la
{>aix: qu’à la vérité elle n’avait pas encore rempli la
stipu-ation dont on était convenu de bouche, pour épargner à
sa vanité qu’un traité public portât des cessions; mais que
cela était uniquement occasionné par la scission interne du
Cabinet de Pétersbourg, ou personne, sans consulter le Prince
Potemkin, n’osait conseiller ni faire aucune démarche, de.
crainte que cette démarche ne fût interprétée par son
ennemi, ce qui causait l’éternelle lenteur, tant dans les grandes
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