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petite piece que je me prens la liberté de Vous envoyer
sous le nom de Boråsen och Leijonet. Elle n’est
veritable-ment qu’une sort de Traduction quoiqu’elle ne le paroisse
gueres. Pour les Observations dont elle est accompagnées
5 elles sont pour la plupart dans 1’original. J’ai mis une
marque au commencement de celles qui sont de moi. Ayés
la bonté de ne point faire part ä quelque un de cette
baga-telle. Vous Voyés qu’il y a des traits d’une satire assés
maligne. Quand vous 1’aurez parcourue, le Vous pris de la
10 renvoyer au plutöt.
Je n’ajouterai rien ä tout ce que je viens de vous dire,
si ce n’est un petit compliment dont je Vous charge pour
Mademois. Eberhard. Dites lui que si elle me fait 1’honneur
de se souvenir de moi, je pense aussi ä elle trés souvent.
15 Ce n’est pas justement la chose qui doit flatter une jeune
Dame qu’un homme pense ä elle; mais qu’il le fait vivement
aprés trente mois, et qu’il le fait avec respect, cela honore
ses appas et ses sentimens.
Adieu, Mon Chér Maitre. Conservés moi toujours vos
20 bontés. Je tacherai de les meriter; car je serai toujours
re-connaissant.
J’ai 1’honneur d’étre avec les sentimens les plus
respec-tueuse
Monsieur
25 Votre trés humble et
trés obeissant serviteur
Stiernarp le. 3 Febr. 1777. LEOPOLDT.
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