Full resolution (TIFF) - On this page / på denna sida - Sidor ...
<< prev. page << föreg. sida << >> nästa sida >> next page >>
Below is the raw OCR text
from the above scanned image.
Do you see an error? Proofread the page now!
Här nedan syns maskintolkade texten från faksimilbilden ovan.
Ser du något fel? Korrekturläs sidan nu!
This page has never been proofread. / Denna sida har aldrig korrekturlästs.
de les éluder. Il est vrai, que vous donnez les meilleures
interprétations pour cette fin, mais vous avouerez que dans
ce cas, si nous voulions en user, il faudroit se préparer à
une rupture avec la Russie, ce qui seroit si contraire à nos
intérêts, à notre situation présente et au système dans lequel
nous sommes, qui du moins pour très longtems est un
garant de notre prospérité et de notre sûreté.
Enfin, ma chère soeur, je ne veux pas m’étendre en
longs discours politiques; mais considérez un moment que
la Suède ne seroit pas le seul objet de la guerre; mais
qu’elle auroit indirectement pour objet la puissance qui, par
cette révolution veut avoir un allié qui puisse inquiéter le
Nord, dans des événements peüt-être plus éloignés, et qu’il
est de l’intérêt de la Russie de prévenir. Si vous voulez
juger des choses sans partialité et vous mettre dans la
place des personnes, vous verrez certainement que dans ce
point de vue la révolution en Suède ne peut être regardée
avec indifférence de votre grand voisin. J’en ai dit assez
et cela suffit pour une ample matière à réflexion.
J’ai été touché du peu de lignes, que vous avez mis,
ma chère soeur, dans la lettre que j’ai reçue de la
princesse, votre fille, et de l’indulgence que vous me dites avoir
eue, de regarder les dessins des bâtiments de Rheinsberg.
Je me rappelle très souvent tous les endroits que vous avez
parcourus, et cela fait un des plus agréables sujets de mes
entretiens.
J’ai rendu compte aux princesses, que votre voyage à
Gothembourg a été infructueux, mais elles n’en seront pas
moins sensibles à la bonté que vous avez eue, ma chère
soeur, de vous souvenir d’elles. Vous avez eu celle pour
moi, de choisir des papiers des Indes et des couleurs; en
vérité, ma chère soeur, vous avez bien de la complaisance
de’ vous rappeler ces petites choses, tandis que vous êtes ,
occupée des grands événements de la Suède. Je n’ai rien
appris encore de S:t Claire; j’attends ses papiers avec inv
patience, comme des preuves de votre souvenir. Vous pou-
<< prev. page << föreg. sida << >> nästa sida >> next page >>
