- Project Runeberg -  Riksrådet och Fältmarskalken m. m. Grefve Fredrik Axel von Fersens Historiska Skrifter / Fjerde delen. Större och mindre tilldragelser under konung Gustaf III:s regering. Afd. 2 /
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(1867-1872) [MARC] Author: Axel von Fersen With: Rudolf Mauritz Klinckowström
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le Roi, qu’il étoit resté la nuit, et qu’on ne l’avoit pas vu
sortir qu’à 5 heures du matin. Elle parla du présent de
la montre et du portrait, et de ce qu’il avoit un sopha dans
sa chambre, qui étoit fait d’une étoffe qui avoit été une
robe de la Reine. Que tout cela ensemble prouvoit son
commerce avec la Reine et qu’Elle lui demandoit ce qu’il
vouloit faire.

Le Duc répondit, que tout cela étoit bien désagréable;
que cela n’étoit pas vrai, et qu’il n’en croyoit rien; que la
conduite de la Reine avoit toujours été d’une réserve
extrême, et qüe c’étoit même chez Elle l’excès de cette
réserve qui avoit éloigné le Roi d’Elle; mais que dans l’un
et l’autre cas, il n’avoit rien à faire.

La Reine-mère répliqua, qu’il falloit que le Roi le sut
et que certainement il étoit complice et que, comme mère,
elle ne pouvoit qu’être extrêmement sensible de voir la
couronne passer de sa maison sur la tête d’un Bâtard, et
qu’Elle lui conseilloit de prendre toutes les mesures
possibles, pour pouvoir prouver la chose. Le Duc devoit
s’adresser à Munck, pour l’effrayer, et tirer de son effroi et
de son desordre une preuve certaine de la chose.

Le Duc fit à la Reine toutes les remonstrances
possibles; mais Elle lui dit, que c’étoit un bruit public, et qu’il
devoit y penser; qu’elle avoit dit au duc d’Ostrogothie qu’il
ne devoit rien faire, mais qu’il devoit attendre l’exemple
de son ainé et prendre le parti qu’il prendroit.

Le Duc de Sudermannie garda ce malheureux secret
deux jours; mais ayant appris que la Reine-mère en avoit
parlé à deux autres personnes, il crut ne devoir pas plus
longtems se taire, et alla dire au Roi tout ce qui s’étoit
passé, en le priant de tranquilliser l’esprit de la Reine-mère

ensuite avec la Reine et entra chez elle, suivi des officiers
qui le servent ordinairement. Les présents magnifiques
que la Reine fit à Munck, d’une montre magnifique,
enrichie de diamants et de son portrait, en montrant sa
re-connoissance, furent dès’ lors contrôlés par la Reine-mère et
Elle trouva que c’étoit indécent de donner son portrait à
un aussi jeune homme.

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