Full resolution (TIFF) - On this page / på denna sida - X. Inskription å äreporten i Borgå år 1809 - XI. F. M. Franzéns poem till Alexander I
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XI. F. M. Franzéns poem till Alexander I.
A Sa Majesté Impériale Alexandre I:èr, — 1809.
Prince! dont la vertu, soutien d’un hemisphère,
Fait cent peuples heureux dans ces temps effrayans:
Tu vins donc consoler, Toi-même, o tendre Pere,
L’orphelin, que Tu mis au rang de tes enfans.
Sur sa rive tantôt, fuyant au bruit des armes,
Il erroit: vers la mer tendant ses bras, en vain!
On Te nomme: il s’arrête. Il Te voit: et ses larmes
Tombent des yeux rians, sur tes pieds, sur ta main.
Oubliant ses malheurs, ses regrets et sa crainte,
Captivé par tes yeux pour la seconde fois,
Il T’offre dans l’instant, sans ombrage et sans feinte,
Tout l’amour, qv’ont acqvis dans des siècles ses Rois:
Les grands, les justes Rois, les Charles, les Gustaves,
Dont le sceptre adoré fît égal le bonheur
De l’obscur Finlandois, des nobles Scandinaves,
Qvi l’aimoient à l’envi, comme un frère mineur.
Arraché de ce lien, qvi, gardant son enfance,
Fit un peuple eclairé de sauvages perdus:
Il bénit les destins, doux dans leur violence,
Qvi rajustent ses noeuds par la main d’un Titus.
Enfant de l’Orient, il revient sous son trône,
Comme un fils elevé retourne du dehors;
Et dans l’immense empire, il va de chaqve Zone,
Sur des nouveaux chemins, s’acqverir les trésors.
Et suivi de ton oeil, et libre des barrières,
Q’opposoient à l’esprit les anciennes erreurs,
Son genie ornera de nouvelles lumières
Le temple, ou le formoient Christine et les neuf Soeurs.
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