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logie. Mais ces sciences n’ont pas été non plus bien
fertiles en résultats définitifs; on dirait même qu’influencées par
le caractère mystérieux propre à ce champ d’exploration
et qui séduit facilement l’imagination, elles se soient laissées
aller quelquefois à des opinions assez hasardées et
contradictoires entre elles.
On a constaté que les aborigènes du nord de l’Europe
ont été des peuplades finnoises, dont les avant-coureurs, les
Lapons, avaient pénétré bien avant dans la péninsule
Scandinave. Mais, en s’appuyant surtout sur des arguments de
linguistique et sur des recherches relatives aux idiomes de
l’Europe, des savants ont encore assigné, pour les temps
préhistoriques, des territoires plus vastes à ces races: on les a
même regardées comme un rameau d’une population
maintenant disparue qui, à une période antérieure à toute histoire,
aurait couvert une partie considérable de l’Europe vers
l’occident et le midi, et dont les Finnois actuels, ainsi que
quelques autres peuplades, comme les Basques des Pyrénées,
seraient les débris. Oe nos jours, les conquêtes importantes,
quoique non encore terminées, qu’a faites la science en
déchiffrant l’écriture cunéiforme sur des monuments de l’Asie
occidentale, dans l’ancienne Assyrie et en Perse, n’ont pas
manqué de se relier en quelque sorte à ces vues sur la haute
antiquité et l’expansion des Finnois. En cherchant à
constater des éléments finnois dans les inscriptions appelées
tou-raniennes qu’on a trouvées sur les ruines, des investigateurs
ont en effet de nouveau facilité ces hypothèses; en partant
de ces données, la supposition que les Finnois ont fait
partie de la population primitive du monde ancien, répandue au
loin, s’offre en quelque façon d’elle-même.
Mais, ces idées n’ont pas seules dominé dans la
littérature. Ainsi, au sein même de l’archéologie préhistorique
comparée, science toute moderne, qui, en examinant les objets
matériels laissés en différents pays par les générations
d’autrefois, aspire à reconstruire une antiquité infiniment plus
haute que celle où l’écriture et les monuments littéraires
prirent naissance, il s’est élevé une voix, qui ne reconnaît pas
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