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le supposer, quelque tribu consanguine des véritables Finnois
dont les traces se sont perdues depuis; ou bien, seraient-ce
ces Lapons qui en général ont précédé les Finnois
proprement dits vers l’ouest, et avec lesquels ils ont été souvent
confondus aux yeux des étrangers, témoin quelques
dénominations qui subsistent encore en partie? Toutefois le séjour
des Lapons dans ces parages paraît impliquer une énigme.
Mais il y a encore un détail mentionné par Tacite et
qui peut-être se rapporte à une branche de la race finnoise.
Il s’agit des peuples des Sitons qui dans le nord extrême se
trouvent limitrophes des Suéons. ’’Ils ressemblent à ceux-ci
à l’exception de ce qu’une femme les gouverne.’1 Au site
géographique, mais surtout à la manière singulière de
gouvernement, des savants ont cru voir poindre pour la première
fois à l’extrémité de la péninsule Scandinave les Kwenes,
Kaï-nulaïset, dont le nom, rapporté à l’étyinologie germanique,1
fit naître plus tard des récits sur des amazones et le pays
des femmes.
Après Tacite, Ptolémée, à la lin du deuxième siècle, fait
mention des Finnois; il les place près de la Vistule inférieure,
enclavés entre d’autres peuples, dans la proximité des Goths.
On a trouvé le même nom, en latin et en grec, à côté
d’autres dénominations populaires, sur deux monnaies frappées
sous l’empereur Volusien (253). Ces indices n’offrent
pourtant rien de positif sur le séjour, ni sur la nationalité réelle
des tribus en question.
Plus tard, à mesure que l’empire romain tombait en
ruine et que les peuples germaniques s’en partageaient les
provinces, les relations que les Romains avaient entretenues
aux bords de la Baltique, furent interrompues, et avec elles les
occasions de compléter l’ébauche de Tacite. Aux déchirements
politiques se joignirent du reste l’indifférence en matière
scientifique et la décadence des lettres; il ne se trouva plus
d’investigateur assez hardi pour explorer le nord. On a cepen-
1 Voir Geijer, Svea Rikes häfder, 323, 324, (Samlade skrifter,
sedn. al’deln. I. Stockholm 1850).
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