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furiers, marchands et pirates en même temps, ayant fait au
lieu ordinaire un commerce d’échange avantageux avec les
habitants et en ayant reçu bon nombre de peaux d’écureuil,
de castor et de zibeline, firent, la trêve terminée, une
attaque contre le sanctuaire des Bïarmiens. Ils pénétrèrent par
la barrière de planches derrière laquelle se «trouvait l’idole
de Iomala, emportèrent beaucoup d’or et d’argent déposé près
de la statue, de même que le collier attaché à son cou, et
se sauvèrent sur leurs vaisseaux, poursuivis à cor et à cri
par les Bïarmiens. On peut conclure que le butin fut assez
considérable du fait que Töre Hund, ayant plus tard
perfidement dépouillé ses compagnons, se fit remarquer par ses
richesses et jouit de grands honneurs à la cour de Knut, roi
d’Angleterre, où il s’était réfugié.1
A quelles conclusions la lecture de ces récits nous
con-duit-elle? Que les richesses et la culture des Bïarmiens
n’étaient pas un fait isolé, provenant seulement de ce soi glacé,
mais qu’elles se rattachaient nécessairement à quelques
causes qu’il faut chercher chez les peuplades voisines habitant
l’intérieur du pays. En effet, des recherches historiques ont
constaté qu’au sud-est et à l’est, chez les Perm de Nestor
(auxquels il faut ajouter, ce semble, les Surianiens, au nordi
qu’il ne nomme pas), il s’était établi un commerce
très-consi-dérable, dont celui que faisaient les Bïarmiens était en
quelque sorte le débouché vers la mer Blanche, tout en ayant
valu à cette population auprès des Scandinaves la
dénomination de ses frères limitrophes, de même que d’un autre côté
les usages religieux des Bïarmiens leur avaient acquis une
réputation particulière. Mais le trafic des Permiens
proprement dits unissait en quelque sorte l’Asie à l’Europe; au sud.
aux bords du Volga, se trouvait le royaume puissant des
Bulgares, sur la nationalité desquels bien des hypothèses ont été
émises, mais dont l’influence sur les peuples environnants est
1 Voir le récit dramatique de Snorre fils de Sturle,
Konunga-Boken, öfversatt af H. O. H. Hildebrand, Örebro 1869, II, VI, ss. 189,
217. — Voir aussi I, 93, 157. Sur l’expédition du roi Håkan
To-resfostre († 1095), voir III, 94.
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