- Project Runeberg -  Öfversigt af Finska Vetenskaps-Societetens Förhandlingar / XXI. 1878-1879 /
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(1853)
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incontestable. Ces Bulgares, dont dépendaient probablement
plus ou moins les Czeremisses, les Mordwins et peut-être
d’autres tribus encore, et qui eux-mêmes, d’après la relation qui en
est conservée, avaient, au commencement du dixième siècle,
solennellement embrassé le mahométistne, entretenaient par
leurs caravanes de fréquentes relations commerciales avec les
pays situés au sud de la mer Caspienne.1 Les marchandises de
l’Orient arrivaient donc par ce moyen, ou sur des navires,
à Bolgari, capitale des Bulgares sur le Volga, et aux autres
villes des environs, où les Permiens en recevaient une
partie, en échange des produits du nord. 2 L’activité que
mettaient en revanche ces derniers à étendre leurs rapports avec
les contrées septentrionales, est attestée par la navigation
fréquente des rivières de Kama et de ses affluents du nord, de
même que de ceux de la Dwiija et de ce fleuve même; les
Permiens établirent même un chemin nouveau au pays éloigné
des Ugra ou Iougriens en perçant les monts Ourals; Nestor
en parle avec un naïf étonnement, comme d’un miracle. 3

Mais pour en revenir aux récits des Scandinaves sur
les Finnois, ce n’étaient pas seulement les trésors qui avaient
frappé leur imagination; ce qu’ils croyaient observer le plus
souvent, chez tous ces peuples indistinctement, c’était la
sorcellerie et une connaissance profonde des puissances
occultes. Dans la péninsule Scandinave même les habitants du
nord, du Finnmark, appelés par les poètes Iotun, peuple des
montagnes, fils des rochers etc. et ennemis naturels des
Své-ons, se distinguaient sous ce rapport et l’on rencontre à leur

1 Fraehn, Die attesten arabischen Nachrichten iiber die
TVolga-Bulgaren, aus Ibn Foszlans Reiseberichte. Mémoires de l’Acad. des
Sciences de St. Pétersbourg. Sixième série. T. I, p. 542. Cpr.le même
volume, p. 178, l’extrait de Masudy.

2 Sur les différents objets et monnaies de provenance étrangère
trouvés de nos jours dans ces parages, voir Aspelin, Antiquités du
nord Finno-Ougrien, II, 124.

3 Nestor, ch. LXXXI. (Les citations se rapportent à une
traduction récente de beaucoup de mérite: Nestors russiske Krønike,
over-sat og forklaret af C. W. Smith. Kjøbenhavn 1869). Cpr. Castrén,
Nordiska resor och forskningar, IV, 147, 148; 111.

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