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dès le douzième siècle ils franchirent les forêts au delà
desquelles se trouvait le pays de Bïarmiens Durant ce même
siècle et le suivant les Suédois, les Danois et les chevaliers
allemands soumirent définitivement les habitants de la
Finlande et des provinces baltiques. Avant donc que les tribus
finnoises ne soient éclipsées par les conquérants,
regardons-les encore de près pour essayer, à l’aide de recherches
modernes, de suppléer à l’image assez vague que nous en ont
laissée les documents historiques cités ci-dessus. C’est surtout
à la philologie comparée, qui, à force de creuser les mots
et de les rapprocher d’idiomes étrangers, est arrivée à des
conclusions remarquables, ainsi qu’aux vieilles épopées
finnoise et esthonne, également recueillies et rédigées à notre
époque, qu’il faudra recourir pour atteindre en quelque
façon ce but.
Quant aux lettrés étrangers contemporains des
conquérants, il y en a surtout un qui, n’étant ni d’origine slave ni
Scandinave, mais lettonne, a vu de près l’envahissement des
provinces baltiques par les Allemands et qui fournit des
notices assez exactes sur les indigènes au début du treizième
siècle. Pour les chroniqueurs suédois au contraire, ils
appartiennent à une époque postérieure et ne nous offrent que des
récits sommaires.
La chasse et la pêche, qui de temps immémorial avaient
fourni les moyens de subsistance aux tribus finnoises, et qui,
à mesure qu’on s’approchait, de l’extrême nord et de l’est, se
trouvaient à l’état primitif, avaient en revanche aux environs
de la mer Blanche et surtout dans ceux de la Baltique
acquis des développements et s’étaient alliées à d’autres genres
d’activité, de nature à influencer visiblement la situation de
ces peuples. Tandis qu’au nord des nomades isolés, évitant
une concurrence incommode, suivaient la trace du gibier dans
les forêts, ou bien, montés dans un frêle esquif qu’ils
dirigeaient avec un seul aviron, péchaient dans les rivières, ne
cultivant tout au plus qu’un peu d’orge et de navets,
l’agriculture à l’occident se faisait sur une plus large échelle et
y avait amené au moins quelques-unes des conséquences ordi-
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