- Project Runeberg -  Öfversigt af Finska Vetenskaps-Societetens Förhandlingar / XXI. 1878-1879 /
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(1853)
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de fuir vers les rivages voisins, ils s’élançaient à un moment
opportun sur leurs adversaires, tiraient à tour de bras leurs
navires sur la plage et les perçaient de leurs armes. 1

Pourtant les courses maritimes et la navigation ne se
faisaient pas exclusivement dans un but de guerre et de
pillage; il est permis de supposer qu’on y joignait quelquefois
le commerce, à l’instar des Scandinaves, et qu’ainsi ces
expéditions étaient propres à amener quelques rapports
pacifiques, en profitant de cette façon, au moins en certains
endroits, à la civilisation des populations. Il est établi par
les documents historiques que des marchands étrangers,
surtout de Gottlande et d’Allemagne, avaient eu de temps
immémorial l’habitude d’aborder sur les côtes de la Finlande et
sur celles des provinces baltiques; aussi sait-on que les
Scandinaves, dans l’antiquité, ont longé ou bien traversé ces pays
pour se rendre par la Néwa, le lac d’Ilmen et le Dniepr à
la mer Noire et à Constantinople. 2 II n’y a donc rien de trop
invraisemblable à supposer que les Finnois aussi aient
cherché à débiter dans les ports voisins les objets qui se
vendaient dans le commerce d’échange établi par les étrangers,
comme des fourrures, du miel, de la cire, du lin, de la graisse

1 Orig. Livoniae, 23, 24, l, 178, i; passim. Comparer Saxo
Grammaticus, livre XIV, 329, ss. (éd. Stephanius 1644), où le roi
Waldemar I du Danemark informe ses chevaliers comme ses pirates . . .
"navigiis suis in littus subductis, de industria citato cursu latebram
petant hostibusque liberum instandi locum tribuant. Sed inox ut eorum
navigia ardenti remigum studio passim littoribus applicata
conspexe-rint, improviso recursu latebris erumpentes, eadem brachiis per foros
injectis apprehensa subducant subductaque nautis partira lapidum,
partim telorum nimbo obrutis, ferro perfodiant ac crebris foraminibus
absumant." — Le récit qui suit d’un combat livré aux Esthons et aux
Coures près d’Oelanne, nous représente ces stratagèmes avec évidence.

Henri le Letton mentionne chez les payens comme armes
d’attaque des haches, des épées, des lances, des flèches et des frondes, des
massues; mais quant aux armes défensives il y en avait peu. "Non
habent (Estones) consuetudinem armorum in tantum quantum aliae
gentes." P. 76, 3. Comp. Saxo Grammaticus: "Inermes illi nadisque
pene corporibus dimicantes" . . . Lieu cité.

1 Nestor, ch. IV.

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