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ouvrage digne de lui être présenté; il est d’un,
genre particulier et dont je ne connais pas de
modèle dans notre langue, et peut-être ne
vàut-il rien. Je vais à présent travailler à deux
pièces dont j’ai le canevas dans mon porte-feuille,
et dont les répétitions m’amuseront cet hiver^
si je reviens jamais avec bras et jambes des
parties de plaisir que nous faisons ici avec nos bons
amis les Russes. Si votre santé vous permet de
venir me voir, adressez-vous au Baron
d’Arm-felt, et vous serez le bienvenu; vous me
trouverez, je crois, occupé au siège de Fredrikshamn,
si la bataille que je regarde presque inévitable
n’en décide autrement ; mais comme j’ai bonne
confiance en mes troupes, et menant avec moi
plus de 6o bons avocats tous maîtres passés dans
le droit canon, j’espère qu’elle tournera à notre
avantage ; cependant je vous prie de ne rien dire
de ceci, car vous sentez que cela augmenterait
l’inquiétude des imaginations exaltées, ce qui
n’est pas de saison. J’ai appris avec bien de la
peine l’incendie du château de Stjernarp. Les
vieilles petites filles du Maréchal Douglas
mériteraient les secours de toutes les ames sensibles;
il me paraît qu’on ne peut assez honorer les
fa~-millea malheureuses des héros de la patrie,
lorsque cette espèce est devenue si rare. À la vérité
Mrs. Douglas étaient contre moi à la dernière
Diète; mais cependant je n’ai pu m’empêcher
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