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DANNEMARKS RIGES HISTORIE 153
relegi utrosque tomos, avide, cupide, cum desiderio: nescius ad-
huc, an tomus 3 publicam lucem aspexerit. Ego, qui omnia
(sive ludicra fuere, sive seria) a tuo calamo profecta perlegi, te
amo, diligo et veneror, inprimis propter istam regni Daniæ hi-
storiam. In hoc enim scripti genere virum te praestitisti, supe-
rasti variis modis Hvitfeldium (at qvantum alias virum!), Danis
omnibus te gratum reddidisti. Ego vero, qui tertium tomum
nondum inspexi nec possideo, totius patriae tuae pariter ac meo
nomine amice te moneo, perrogo, rogo et obtestor, ut historiae
huic tuae indicem addas copiosissimum, ne ipsam animam in
tam venusto et eleganti corpore desiderari jure suo mecum po-
pulares nostri querantur. Effigiem tuam anno 1731 æri inscrip-
tam museum meum
impatientissime, imo et aliorum desiderat.
Trade, quaeso, hujus tuæ imaginis exempla nonnulla fratri meo
Laurentio Thura, qui in palatio regio inter vos Hafnienses de-
git, architectus aulicus regius«.
I det af Chr. Bruun i Danske Samlinger. VI. Kbh. 1870—71
fremdragne interessante, desværre anonyme: Lettre d’un Danois
å un Francais concernant le bon
d’ Holberg et ses ouvrages, der
stammer fra Tiden kort efter Holbergs Død, hedder det (S. 217—
18): »Mais s’il n’auroit écritqve son Histoire Danoise, il auroit par
lå obligé chaqve Danois raisonnable. Jugez de 1’ importance de
eet ouvrage, puisqve nous n’en avons
par deux de cette espéce.
Il est faux, qv’il faut étre Républicain pour oser étre sincere hi-
storien; son
exemple en est la preuve. Libre de ces
préjugés,
qvi nous font élever notre nation aux
dépens des autres, il conte
les faits, tels qv’ils sont, et non pas tels qv’ils auroient dü étre;
au lieu de remarqver le nombre des morts et des blessés dans
les combats, il instruit le leeteur de ce
qvi a brouillé les par-
ties, il parle des progrés de leurs armes, de la conduite des
généraux, autant qv’il convient å un historien, et il n’oublie
jamais de dire, qvels ont été les effets de la victoire; d’avoir
fait fleurir le commerce, d’avoir protegé le mérite, soutenu les
Sciences et les arts, d’avoir contribué au vrai bonheur du peuple,
ce sont les ornemens dont il se sert pour illustrer la vie de ses
héros. En lisant cette histoire, je crois voir les Danois de tous
les siécles. Copier des auteurs anciens, en citer des longs passa-
ges, indiqver la date de chaqve événement, c’est un travail utile
å certains égards; il faut avoir lu, pour pouvoir le faire, mais
pour écrire une histoire comme celle, dont je parle, il faut un
jugement exact, un
esprit, qvi s§ait réfléchir et pénétrer jusqv’aux
causes les plus cachées d’un événement. Il est vrai, qve les plus
zélés critiqves de mon Auteur respectent en
qvelqve facon eet
ouvrage, je n’en suis pas surpris; les Danois auroient trop å
rougir, s’ils ne
ménagoient la mémoire d’un homme, qvi a si
bien dépeint leurs péres«.
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