Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - Observations sur la Valeur Systématique de l'Ovule
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phytiques, qui sont aussi réduits å d’autre points de vue. J’ai déjå démontré en 1878
(p. 236, pi. 11) qu’il reste encore des traces de tégument chez les Santalacées (Thesium).
Sur Voyria et les Santalacées, voir Goebel 1898 — 1901, p. 788.
Fig. 9. Sicyos angulata. Serie successive de coupes transversales å travers un ovaire. A, partie supé-
rieure; on voit au milieu une chambre réguliérement étoilée å 3 rayons, ce qui indique que l’ovaire
est forme de 3 carpelles. B, la chambre s’étire dans une seule direction, autrement dit: un carpelle
l’emporte sur les deux autres. C est le canal du style de B, un peu agrandi. D, E, F: Continuation;
la coupe transversale du canal du style prend de plus en plus la forme d’un demi-cercle; le canal est
entouré d’une serie de cellules qui se colorent plus fortement que les autres. G, H forment groupe;
le faisceau vasculaire qui descend jusqu’au raphé est visible, entouré de l’arc semi-circulaire. J, on
voit la cavité de l’ovaire apparaitre en o; le funiculus est tout pres d’étre complétement libre: l’arc
qui indique le canal du style formera bientot un cercle complet. K, l’ovule apparait dans la cavité de
l’ovaire; ov, partie supérieure du tégument interne. L, on voit maintenant le nucelle [nu] entouré du
tégument interne {ii). M, on voit maintenant le tégument ii tout autour. Le tégument externe com-
mence å paraitre (ie), partant du funicule; r, faisceau vasculaire du raphé. N, le tégument externe
entouré complétement le tégument interne (ii) et le nucelle. O, section transversale du nucelle, du
tégument interne (ii) et des parties les plus intérieures du tégument externe. Dans les cellules de
ce-lui-ci les noyaux des cellules sont indiqués. P, section plus basse du méme ovule; å droite du
nucelle on voit une partie du tégument, qui maintenant est simple å cause de la fusion des deux
téguments. Q, section transversale d’un ovaire et de l’ovule å peu pres å la hauteur de la section
fig. P; t, l’épiderme qui est ici partagé en 2 å 3 couches par des parois tangentielles (voir Fig. 8E).
Je ne puis pour le moment éclaircir davantage cette question de la phylogénie de l’ovule.
L’épais tégument unique des ovules leptosporangiates est incontestablement jeune au
point de vue phylogénique; mais quel avantage spécial peut-il fournir aux ovules plus
que les téguments doubles probablement plus åges? Sert-il de tissu nourricier local au
sac embryonnaire (Gf. Billings 1901, p. 314)? ou a-t-il quelque autre destination? G’est
ce que je ne puis decider actuellement. La structure de l’ovule parait étre fort peu en
relation avec les types biologiques des plantes ou avec les conditions vitales extérieures;
on trouve le méme type d’ovule chez les types biologiques les plus divers, chez des fleurs
hypogynes aussi bien que chez des fleurs épigynes. Aucune adaptation ne parait avoir
lieu, sauf qu’une forte réduction des parties de l’ovule au point de vue quantitatif semble
se produire lå oii les graines sont particuliérement petites, fines comme de la poussiére,
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