Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - Observations sur la Valeur Systématique de l'Ovule
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eux. En tenant compte de la structure de l’ovule, je modifierais le classement des Saxi-
fragacées donné par M. Hallier (1912, p. 214), de telle sorte que la famille commen-
cerait par les Saxifrageæ dichlamydées eusporangiates pour se terminer par les Saxi-
frageæ monochlamydées leptosporangiates, si toutefois ces derniéres appartiennent vrai-
ment å la dite famille.
D’aprés la plupart des auteurs, l’ordre des Umbellales se compose de 3 families:
Araliaceæ, Umhelliferæ et Cornaceæ, qu’on nomme dans un ordre variable (Bentham et
Hooker, Eichler, Engler, Wettstein); ou bien les auteurs piacent du moins ces fa-
milles tres pres l’une de l’autre (par ex. van Tieghem; cf. aussi Hallier 1908, p. 195;
1912, p. 209, et Hock 1898, p. 174). Je me suis séparé sur ce point (1912) de la majorité
et j’ai établi un ordre spécial, celui des Cornales, dont je voudrais dire ici quelques mots.
Fig. 17. Escallonia macrantha. A, ovule provenant d’une fleur non épanouie. Le sac einbryonnaire
n’a pas encore supplanté tout Tépiderme du nucelle (dessin de 1875). B, nucelle d’un ovule jeune.
C, ovule en coupe longitudinale. L’épithélium s’est développé autour de tout le sac embryonnaire,
qui a supplanté l’épiderme du nucelle. D, ovule jeune; le nucelle est au méme stade qu’en B. E, F
montrent que les ovules sont typiquement monochlamydés leptosporangiates avec micropyle long
et extrémement étroit. G, coupe transversale d’un ovule ou répithélium (ep) s’est développé autour
du sac embryonnaire.
Les Araliaceæ et les Umbelliferæ sont si proches parentes qu’elles peuvent fort bien
étre jointes comme sous-familles d’une seule famille (Baillon); je considére les ^ralia-
cées comme la sous-famille la plus ancienne et les Ombelliféres comme un type plus recent,
herbacé, plus uniforme, descendant du précédent et qui est lié particuliérement aux
regions tempérées de l’Europe et de l’Asie. Beaucoup de botanistes, par ex. Eichler
(1878, p. 407) ont déjå remarqué que les Cornaceæ s’éloignent des précédentes. Agardh
fait au sujet des Cornaceæ la remarqué suivante (1858, p. 303): »Speciosa et apparens
magis quam vera hæc cum Araliaceis et Hamamelideis affmitas mihi videtur. Ut enim
de reliquis differentiis taceam, gemmulæ, diverso modo evolutæ, diversum mihi indigi-
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