Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - Observations sur la Valeur Systématique de l'Ovule
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catégorie relatives aux genres supposés parents des Cornaceæ ne sont pas toujours con-
cordantes. J’ai examiné les 3 genres suivants: Cornus, Auciiba, Griselinia.
Cornus. Je considére cette plante comme le type de la famille, dont le diagramme
a été dessiné avec justesse par M. Eichler (voir ici fig. 22.4). Son ovaire est biloculaire
avec un ovule apotrope pendant dans chaque loge (voir les figures dans Moebius, p, 164);
mais la pleurotropie finit par se produire; ainsi l’ovule de mes figures doit s’interpréter
comme pleurotrope (fig. 18). Le tégument est tres épais; sa couche interne se forme
en épithélium (fig. 18 F, H). Le micropyle est un long canal étroit (fig. C). Le nucelle
est tres mince et il est supplanté par le sac embryonnaire, en tout cas dans sa plus grande
portion (fig. 18 F). Le tissu cellulaire conducteur se développe tres nettement å travers
le style (fig. 18 C, D).
Fig. 19. Cornaceæ. — A, B. Aucuba japonica. Cou-
pes longitudinales d’une jeune fleur et d’un ovule.
Gelui-ci pend tout en iiaut de la partie antérieure
du carpelle d’arriére, comme chez VHippuris.
C — E. Griselinia littoralis. Coupe longitudinale
å travers un ovaire et des ovules; on voit en
D le tissu cellulaire conducteur au-dessus du
micropyle. En E l’épithélium est développe.
Les deux autres genres sont dioiques. J’ai examiné VAucuba, qui n’a qu’un carpelle
(fig. 22 B). Je ne constate pas de divergences essentielles par rapport au type Cornus; cepen-
dant le nucelle est plus gros et forme
une petite caiotte (fig. 19). Sur VAucuba,
voir au reste: Baillon 1864.
Le troisiéme genre es>t\e Griselinia
(G. littoralis, Fig. 19). L’absence de dis-
que dans la fleur doit étre rapprochée du
fait que celle-ci est tres petite, verdåtre,
et ne produit sans doute aucun miel (est
anémophile). L’ovule me parait du reste
concorder tout å fait avec celui du genre
Cornus (fig. 19 C — E). Le tissu cellulaire
conducteur se trouve également déve-
loppe juste au-dessus du micropyle
(fig. D). Un épithélium se forme dans
les ovules plus åges (fig. E).
Le genre Nyssa se trouve classé tantot comme un genre des Cornaceæ, par ex. par
Bentham et Hooker, par Harms (loc. cit.), tantot comme formant une famille å part,
celle des Nyssaceæ, dont la position est du reste incertaine. Elle est placée dans Fordre
des Myrtales par Engler et par Wettstein; Baillon la considére (avec un point d’in-
terrogation) comme une serie des Combretaceæ (Histoire, VI, p. 266). Elle différe des
Cornaceæ, entre autres par la diplostémonie et, — en tout cas d’aprés Baillon, — par un
ovule épitrope. En revanche, lorsque Baillon (Histoire, VI, p. 267), Wangerin (1910 b)
(et Engler) déclarent que les ovules ont un double tégument, cette indication ne con-
vient pas tout au moins å Nyssa aquatica, dont j’ai pu étudier quelques fleurs femelles.
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