Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - Sidor ...
<< prev. page << föreg. sida << >> nästa sida >> next page >>
Below is the raw OCR text
from the above scanned image.
Do you see an error? Proofread the page now!
Här nedan syns maskintolkade texten från faksimilbilden ovan.
Ser du något fel? Korrekturläs sidan nu!
This page has never been proofread. / Denna sida har aldrig korrekturlästs.
un frere unique et qui dans le cas d’un grand nombre
merite d’etre mis au haut bout, sans me trop chagriner
de ne le pouvoir pas embrasser. Ie donnrei une lettre icy
å la chancellerie il y a quelques jours. Vous en verrez
mes sentimens sur plusieurs matieres. Depuis ce tems lå
j’ay obtenu la gracieuse permission de faire venir ma femme.
Dieu scait que je lui aurois volontiers epargné cette peine,
mais nos affaires domestiques etant dans la situation, que
vous scauez, il faut bien qu’on choisisse quelque moyen
pour remedier aux inconveniens. Dailleurs j’ay vecu si
peu auec ma femme, qu’il seroit moins triste de vivre
ensemble dans la captivité, que d’etre separés plus long tems;
et comme elle obtiendra la grace de retourner quand elle
le souhaitera, si j’aurai encore Ie malheur de ne la pouvoir
point suivre, j’aurai pourtant la consolation de la laisser
plus tranquille, apres qu’elle aura vü que dans la nation
ou je suis prisonier il n’y a pas tant å craindre, mais qu’au
contraire, on y trouve bien des gens qui nous font mille
honnetetés. Du reste je vous suplie, mon eher frere, de
la conseiller en tout chose, et de m’ouvrir vos sentimens
sur ce en quoi elle aura besoin de demander votre auis.
je voudrois seulement que vous fussiez si prés, qu’elle vous
püt parier. Je voudrois ecrire d’auantage; mais mon arne
est si inquiete que je n’en puis plus. En partant de
Mus-cow j’y laissai mess:r Horn, Levenhaupt et Spens en bonne
santé; je me chargois de leurs ordres expres, malheureux
de ne m’en pouvoir pas acquiter aupres des personnes,
qu’ils concernent. Assurez les de mes tres humbles
re-spets: et dites encore å mad. la Comtesse de Lewenhaupt
que mons. Rosenhane se porte bien, mais qu’il languit
aussi extremement de voir sa tres chere mamma, pour lui
etre utile et pour la soulager en quelque maniere apre la
mort du Pere. Vous ne saurez plus amplement deduire
ma veneration pour toutes ces personnes, que je n’en aye
pas encore d’auantage. Ne oubliez pas aussi les autres, qui
<< prev. page << föreg. sida << >> nästa sida >> next page >>