Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - Sidor ...
<< prev. page << föreg. sida << >> nästa sida >> next page >>
Below is the raw OCR text
from the above scanned image.
Do you see an error? Proofread the page now!
Här nedan syns maskintolkade texten från faksimilbilden ovan.
Ser du något fel? Korrekturläs sidan nu!
This page has never been proofread. / Denna sida har aldrig korrekturlästs.
[ 169 ]
d’après l’utilité générale, on faura
infallible-nient, fi elles font bonnes ou mauvaifes. Ce
ba-rometre eft le feul qui dife vrai; mais il faut
favoir le confulter.
§• 3-
On eft afféz généralement convenu de
com-prendre fous le nom de Beaux-Arts ou Arts
Libéraux, la Poëue, l’Eloquence, la Mufique, la
Peinture, la Gravure, la Sculpture,
l’Architecture, & la Danfe ou la Pantomime.
C’eft par leur but qu’ ils fe diftinguent
principalement des Arts Mécaniques. Le but de
ceux-ci eft l’Utilité: le but de ceux-là, le Plaifir.
Ce n’eft pas que l’Ultilité foit exclue des
Beaux-Arts 5 mais elle y doit entrer fi
imperceptiblement & avec tant de ménagement, qu’
elle ne faffe aucun tort au Plaifir.
Voudrait-elle dominer ? Le Plaifir a des ailes, il
s’échappe. Les Beaux-Arts doivent agir
immédiatement fur le Sentiment & par accident fur la
Ilaifon.
Le Plaifir que les Beaux-Arts nous offrent,
nait du Beau: ceci n’a p?.s befoin d’être
expliqué. Mais d’où nait le Beau? De l’art de
bien imiter les objets, & de celui de les bien
ch 01 fi r.
L’expérience démontre, que rien ne nous plait,
à moins que nous ne le concevions bien, ou
que nous ne le croyions vrai. Toutes les fois
que les Beaux-Arts s’aviferaient de préfenter des
objets hors de notre perfuanon ou de la vrai- ,
femblance, ils n’exciteraient en nous d’autre
L f fen-»
<< prev. page << föreg. sida << >> nästa sida >> next page >>