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vous écrire régulièrement une ou deux fois par mois. Dieu
sait si mes lettres ont le même sort que les vôtres. Au
reste je puis vous mander que je respire encore sous une
santé médiocre. Embrassez mes chers enfants et toute la
famille de la part de celui qui prétende mourir
Mon ange
Votre fidèle esclave
Conforme a Foriginal. M. Stenbock.
Friderichshaven
le 2e de May 1716.
SOS
Adress: à Halmstadt et Wapnön. Sigill F.
[Skrifvarhand ; det kursiverade egenhändigt.]
[Egenhändig renskrift i Köpenhamn. Riksarkivet: Sverige
A, Magnus Stenbock 1713 ff. Sigill F.]
Ma très chère et très chérie femme.
Non certain si celle-cy vous trouvera en vie encore,
n’ayant point reçu de vos chères nouvelles depuis le mois
de Novembre, je vous laisse juger, dans quelle inquiétude
je suis, d’autant plus que par les deux lettres que j’ay
reçues aujourd’huy de Monsieur de Dalmann avec les lettres
de changes, dont je vous remercie très humblement, il
ne me mande pas un mot de votre disposition ni de l’état
de ma pauvre famille, si non qu’il dit que la première
change a été envoyée de vous même par Amsterdam à
Hambourg et celle là je ne l’ay pas reçue jusqu’à pré-
sent. Dieu veuile, que je sois bientôt tiré de l’inquié-
tude, ou je suis pour avoir de vos nouvelles. Je ne vous
mande rien de mon état si non que je respire encore tant
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